• SUR LES TRACES DE DON QUIJOTE

    Un voyage en Espagne qui nous a fait découvrir quelques hauts lieux de la Catalogne, de la Mancha et de la Castille, ainsi que la capitale Madrid.

    Le drapeau espagnol



    Depuis quelques temps déjà, Hélène me parlait de son envie d’aller voir Madrid et, en particulier, le musée du Prado. 
    Pour éviter la période des grosses chaleurs et d’affluence touristique, la meilleure période est le mois de Mai. Tant qu’à aller si loin, j’ai pensé intéressant d’y aller en voiture en prenant le temps de visiter tout le long du chemin. Du coup, les choses se sont décidées assez vite. Le temps d’établir un parcours en tenant compte des recommandations du Guide vert, de réserver les hébergements et nous sommes partis le 6 mai pour un périple de 15 jours et presque 3000 kms.

    Récit de ce voyage.

     

    Jour 1. MONTPELLIER - MONTSERRAT - TORREDEMBARRA 
    Nous ne sommes pas partis très tôt. Heureusement. Alors que j’allais entrer sur l’autoroute, le garage qui avait révisé ma voiture la veille m’appelle pour me prévenir qu’ils avaient oublié de remettre la clé démonte-roue antivol dans la voiture. Je fais donc un détour pour aller la récupérer. Il n’aurait pas été prudent de partir sans pouvoir changer une roue en cas de crevaison !

    Le temps est gris et le restera jusqu’à la frontière espagnole. Ce sont les désormais habituelles entrées maritimes. Peu de circulation sur l’autoroute A9 puis sur l’AP7 espagnole et nous arrivons sans souci au petit village de Monistrol au pied de la montagne de Montserrat, une vingtaine de kms au nord de Barcelone.

    Catalogne - Monistrol au pied de la montagne de Montserrat

    Catalogne - La montagne de Montserrat
     

    Le soleil a réapparu et nous pique niquons à proximité de la gare du train à crémaillère qui va nous monter au fameux monastère.

    Catalogne - Le train à crémaillère montant au monastère de Montserrat

    Le monastère est blotti dans un fond de vallon sous des falaises près du sommet de cette montagne aux formes étranges sculptées par le vent et l’eau, mais c’est presque une petite ville. En plus du train que nous avons pris, il y a aussi un téléphérique qui arrive là ainsi que 2 autres trains à crémaillère qui amènent les gens vers 2 petits ermitages, l’un en contrebas dans une grotte, l’autre au sommet de la montagne. Il y a énormément de touristes.

    Catalogne - La basilique du monastère de Montserrat


    Catalogne - Chorale russe au monastère de Montserrat
     

    Sur une terrasse, une chorale de jeunes filles russes se produit en plein vent. Nous faisons le tour du site puis entrons dans l’église. Une longue queue nous amène auprès de la Moreneta, la célèbre Vierge noire, patronne de la Catalogne, qui attire tant de monde. Derrière nous, une Philippine a fait le voyage depuis son lointain pays pour la voir avant de continuer vers Saint Jacques de Compostelle, Lourdes et Fatima.

    Catalogne - La nef de la basilique du monastère de Montserrat


    J 1 - Montserrat - La Moreneta

    Nous partons ensuite à pied jusqu’à l’ermitage San Miguel. Tout à coté, un calvaire installé sur un promontoire rocheux qui domine la vallée, offre un magnifique point de vue sur le monastère et son site remarquable. 

    Catalogne - Monastère de Montserrat - Le calvaire près de l'ermitage de San Miguel

    Catalogne - Monastère de Montserrat - Le calvaire près de l'ermitage de San Miguel

    Catalogne - Le monastère vu de l'ermitage de San Miguel


    Il est déjà presque 17h quand nous reprenons le train pour redescendre dans la vallée et poursuivre notre chemin. Nous prenons une petite route qui fait le tour de cette montagne particulière, offrant de belles échappées sur ces rochers aux formes fantastiques. Nous passons Villafranca Paneda, El Vendrell puis atteignons la route du bord de mer. Il s’agit de trouver un hôtel pour la nuit. Finalement, nous nous arrêtons au Via Augusta à Torredembarra au nord de Tarragone. Ce n’est pas un hôtel de luxe mais il est confortable. Nous dînons au restaurant chinois de l’autre coté de l’avenue qui propose un excellent buffet libre à un prix raisonnable. 

     

    Jour 2. TORREDEMBARRA - ZARAGOZA
    Le ciel est à nouveau gris comme la veille quand nous repartons. Première étape, le monastère de Santes Creus. Sur le chemin, petite halte auprès d’une chapelle aux allures de Gaudí près du village de Monferrí.

    Catalogne - Chapelle Gaudí près du village de Monferrí

    Santa Creus, c’est un petit village serré autour de ce monastère cistercien construit entre le 12° et le 18° siècle. La visite permet de voir l’église, le dortoir des moines et d’autres dépendances mais c’est surtout le cloître qui est remarquable avec ses fines sculptures très bien conservées ou restaurées.

    Catalogne - Monastère de Santes Creus

    Catalogne - Entrée du monastère de Santes Creus

    Catalogne - Monastère de Santes Creus - Le dortoir des moines

    J 2 - Le cloître du monastère de Santes Creus

    Pour rejoindre Poblet, autre monastère cistercien, nous passons par Montblanc, jolie petite ville fortifiée qui domine la campagne plantée de vignes et d’amandiers. En s’éloignant de la côte, nous retrouvons le soleil. Nous faisons le tour des remparts, admirons l’étrange sculpture représentant Saint Georges terrassant le dragon (il paraît que c’est ici que cela s’est passé), parcourons les petites ruelles tortueuses, découvrons l’église Santa María qui domine la ville et finissons sur la plaza Mayor pour une pause casse-croûte dans le bruit du karcher de l’employé municipal qui nettoie les rues environnantes.

    J2 - Montblanc - La sculpture de Saint Georges terrassant le dragon

    J 2 - Les remparts de Montblanc

    Catalogne - Montblanc - Les remparts coté nord

    Le monastère de Poblet n’est qu’à quelques kilomètres. Il est encore plus beau que le précédent. Il y a trois enceintes pour le protéger. Près de la porte de la 2° enceinte, la petite chapelle San Jordí attire le regard par ses proportions. En franchissant la porte dorée, on découvre la 3° enceinte et sa porte royale ainsi que la façade baroque de l’église qui tranche sur l’aspect austère du reste de l’édifice.

    Catalogne - Monastère de Poblet - La porte dorée de la 2° enceinte

    Catalogne - Monastère de Poblet - L'entrée de la 3° enceinte et la façade de l'église Santa María

    J 2 - La façade baroque de l’église du monastère de Poblet

    Passé la porte royale, l’intérieur est à la hauteur de sa réputation. Le cloître, l’église et le panthéon royal où reposent une dizaine de rois de Catalogne et leurs épouses, la salle capitulaire, le dortoir, la bibliothèque font assaut de magnificence.

     J 2 - Le cloître du monastère de Poblet

    Catalogne - Monastère de Poblet - Le clocher de l'église Santa María


    Catalogne - Monastère de Poblet - Le réfectoire des moines

    Catalogne - Monastère de Poblet - Eglise Santa María - Tombeau des rois de Catalogne

    Il est plus de 17h quand nous quittons ce havre de paix pour parcourir les 200 km d’autoroute à la circulation quasi nulle à travers un plateau presque désertique pour atteindre la ville de Zaragoza.
    Malgré l’étendue de l’agglomération, je trouve l’auberge de jeunesse où j’ai réservé sans trop de difficulté. Elle est bien située, près du centre et le gérant m’indique un parking gratuit de l’autre coté de l’Ebre où je vais garer ma voiture.

    Aragón - Zaragoza - Nuestra Señora du Pilar vue du pont sur l'Ebre

    Nous allons faire un tour à pied dans les rues du centre ville très animées à cette heure.

    Aragón - Zaragoza - Rue Alfonso l

    Pour dîner, nous nous plions à la mode locale et entrons dans un bar connu et bondé où nous avons la chance de trouver une place assise pour déguster quelques tapas arrosés de caña con lemon.
    De nuit, la basilique de la Virgen del Pilar est magnifique ainsi que la grande place qui la borde avec sa fontaine très originale.

    Aragón - Zaragoza - Nuestra Señora du Pilar la nuit

    J 3 - Zaragoza - La place de la Virgen del Pilar

    Aragón - Zaragoza -La fontaine de la plaza du Pilar

    Nous rentrons nous coucher dans notre petite chambre de l’auberge de jeunesse, ravi de l’ambiance bon enfant qui règne dans les villes espagnoles. 

     

    Jour 3. ZARAGOZA - TERUEL
    Nous avons passé une mauvaise nuit car l’une des filles qui dormait dans la chambre voisine a été malade et a dû être évacuée à l’hôpital. Compte tenu de la minceur des cloisons, nous avons tout entendu presqu’aussi bien que si ça avait eu lieu dans notre propre chambre !

    Heureusement, le beau temps s’est installé pour notre visite de la ville. D’abord la basilique que nous avions admirée de l’extérieur la veille au soir. Immense, claire, avec de très beaux plafonds, le chœur et un retable surchargés d’or, la chapelle de la Virgen et le fameux pilier que l’on peut toucher et embrasser. Sur un autre pilier, 2 bombes datant de la guerre civile sont exposées. Elles ont été larguées sur l’édifice mais n’ont pas explosé. Protection divine ???

    J 3 - Zaragoza - La basilique de la Virgen del Pilar

    Aragón - Zaragoza - Basilique Nuestra Seňora du Pilar - Souvenir de la guerre civile

    Tout à coté, il y a la cathédrale, la Seo, tout aussi belle où nous rencontrons plusieurs groupes scolaires faisant la visite. Nous reverrons la même chose dans d’autres villes, notamment dans les musées de Madrid. Nous voyons aussi la Plaza de Toros mais ne pouvons pas visiter le palais de l’Aljafería datant de l’époque musulmane car c’est le siège du gouvernement de la province.
    Nous déjeunons dans un petit restaurant de la ville avant de repartir.

    Aragón - Zaragoza - La plaza de toros

    La sortie de la ville et le trajet jusqu’à Teruel se passent sans problème car, comme hier, il y a très peu de circulation et les routes sont excellentes.
    A Teruel, j’ai du mal à trouver la pension qui se trouve dans la vieille ville. Je me renseigne auprès d’un commerçant qui me fait prendre une rue en sens interdit. Bien évidemment, il y a tout de suite une voiture de police derrière moi. Ils m’arrêtent mais se montrent compréhensifs et m’aident au lieu de me verbaliser. La pension Aragón se trouve dans une toute petite rue près de la Plaza del Tórecito et est de toute façon inaccessible en voiture. Un local m’explique une combine pour garer la voiture gratuitement mais il faudra que je la déplace demain avant 8h du matin. Qu’à cela ne tienne.
    Ce n’est pas très grand mais il y a de jolis choses à voir : la plaza del Tórecito très animée, la magnifique tour San Martín au style mudéjar (période arabe) et l’église elle aussi de style mudéjar au superbe plafond artesonado (poutres et caissons en bois peints).

    J 3 - Teruel - La plaza del Tórecito

    Aragón - Teruel - La tour mudéjar Saint Martín

    Aragón - Teruel - La cathédrale Santa María de Mediavilla - le plafond artesonado mudéjar



    Jour 4. TERUEL - CUENCA

    Nous reprenons la route qui traverse la Sierra Albarracín. Cela change des platitudes désertiques des jours précédents. Nous nous arrêtons au pittoresque village d’Albarracín, perché sur un éperon rocheux dans une boucle du Guadalaviar, dominé par un château fort, entouré de remparts qui grimpent à l’assaut de la montagne. Les maisons sont de la même teinte rosée que les roches environnantes.

    Aragón - Albarracín

    J 4 - Albarracín

    Nous parcourons les ruelles étroites et pentues, allons voir le cimetière et la Torre Blanca tout au bout de l’éperon avant de repartir voir les peintures rupestres indiquées à quelques kilomètres près du col de Valdecuenca. La voiture garée, nous partons à pied sur des sentiers agréables au milieu des pins et des blocs de rochers de grès rouges et roses. L’air embaume et il fait agréablement chaud. Heureusement car les peintures sont un peu décevantes. Elles se situent sous des roches en surplomb qui les ont protégées mais elles sont à peine visibles, effacées par le temps. Il faut dire qu’elles datent de 6000 à 1500 ans avant JC. Ça laisse rêveur.

    Aragón - Peintures rupestres près d'Albarracín


    Il y a peu de villages dans cette zone montagneuse. Nous désespérions de trouver un endroit pour manger quand nous sommes arrivés à Fréas de Alba où un panneau nous a interpellés. Le petit restaurant était bien caché au cœur du village mais bénéficiait d’une terrasse bien aéré avec un joli point de vue sur les environs et proposait un excellent menu pour un prix modique.

    Un peu plus loin, nous sommes arrivés aux sources du Tage. Un imposant monument a été érigé pour marquer la naissance de ce grand fleuve qui traverse toute la péninsule ibérique pour aller se jeter dans l’Atlantique à Lisbonne. Quand on voit le minuscule filet d’eau qui sort de terre, on a de la peine à imaginer que son estuaire fait plus de 4 km de large. 

    J 4 - Le monument à la source du Tage

    Aragón - Monts Universales - La source du Tage

    Petit détour par la Ciudad Encantada, chaos rocheux où on se promène parmi des blocs aux formes fantastiques puis, par la fenêtre du Diable, nous redescendons dans la vallée pour rejoindre Cuenca.

    Aragón - Chaos rocheux à la Ciudad Encantada

    Une averse nous surprend en arrivant dans la ville et je manque de peu de me faire accrocher 2 fois en rejoignant l’hôtel. Est-ce à cause de la pluie ? Mais la ville ne nous fait pas une bonne impression. Pour confirmer cette sensation, l’hôtel n’est pas terrible même si la chambre est propre et confortable mais l’entrée de l’immeuble est particulièrement sinistre.
    Aussitôt installés, nous partons à pied visiter la ville perchée sur un promontoire au confluent de 2 rivières. Les rues sont raides. Nous passons d’abord par le Parador local qui bénéficie d’un point de vue unique sur les fameuses maisons suspendues, accrochées au bord du vide au-dessus du ravin creusé par l’une des rivières. Mais il n’y en a que 4 et le reste de la ville n’est pas extraordinaire.

    J 4 - Cuenca - Les maisons suspendues

    Mancha - Cuenca - Les toits de la ville

    Nous voyons l’inévitable Plaza Mayor et la porte du Bezudo au sommet de la ville, plutôt banales. Après avoir mangé sur la Plaza Mayor très animée et bruyante, nous rentrons nous coucher, déçus par cette ville pourtant recommandée par le Guide Vert.

     

     Jour 5. CUENCA - TOLEDO
    Nous quittons avec plaisir cette ville peu agréable qui nous aura laissé une impression de saleté. Nous roulons vers la Mancha à travers un paysage de collines verdoyantes puis la route débouche sur le vaste plateau si caractéristique. Partout des champs cultivés et, plus surprenants, des champs de coquelicots. Étonnant spectacle que ces étendues rouges vifs sous un ciel redevenu parfaitement bleu.

    J 5 - La Mancha - Champ de coquelicots près de Pedro Muňoz
     

     A Belmonte, nous rencontrons les premiers moulins à vent. Il y a aussi un magnifique château fort sur une colline. Il est un peu défiguré par une immense grue qui le domine car il est en pleine restauration. Heureusement, grâce à Photoshop, j'ai pu la faire disparaître de la photo ! 

    Mancha - Mota del Cuervo - Les célèbres moulins de la Mancha

    J5 - Le chateau de Belmonte
     

    D’autres moulins encore à Mota del Cuervo où nous pique niquons à l’ombre dans un petit jardin. Il fait chaud, au moins 30°.
    Nous reprenons la route. En fait, nous suivons à l’envers la route de Don Quijote qui parcourt tous les lieux cités dans le fameux roman de Cervantès. A Campo de Criptana, plusieurs très beaux moulins blancs parsèment la colline qui domine la petite ville. L’endroit est très joli, tellement pittoresque et c’est l’un des hauts lieux touristiques de la région, donc bien fréquenté. 

    J 5 - La Mancha - Moulins à vent à Campo de Criptana

    Plus loin, nous faisons halte à Puerto Lapice. C’est là, dans l’auberge du lieu, que Don Quijote fut fait chevalier par l’aubergiste. L’auberge Don Quijote où nous buvons un rafraîchissement n’a évidemment plus rien à voir avec l’originale mais le lieu est agréable. Près de là, nous sommes attirés par un étonnant puit quadruple qui alimentait la ville en eau.

    Mancha - Campo de Criptana - Puit quadruple

    Dernier site incontournable, Consuegra, petite ville sans intérêt au pied d’une colline dominée par un beau château fort et surtout une série de moulins parfaitement restaurés et offrant un panorama splendide sur toute la région.
    Encore un endroit très prisé des touristes et très photogénique. Plusieurs cars déversent des hordes d’Asiatiques qui mitraillent moulins et panorama. Les vendeurs de souvenirs et de rafraîchissements se frottent les mains.

    J 5 - La Mancha - Moulins à vent à Consuegro


    De là, il ne reste plus qu'à rejoindre Tolède par une autov
    ía quasiment déserte. L'hostal Santo Tomé se trouve dans la vieille ville, à proximité immédiate de tout. C'est une très jolie pension, très confortable. La chambre dispose même d'un balcon qui domine les toits de la ville et notre hôte est particulièrement sympathique et arrangeant.

    Il y a beaucoup de monde à Tolède. La ville est très belle, agréable. Nous parcourons les rues jusque tard le soir, admirant les éclairages des nombreux monuments, notamment le monastère San Juan de los Reyes et le pont San Martín qui franchit le Tage en contrebas. La façade du monastère est "décorée" des chaines des prisonniers libérés des Maures en Andalousie lors de la reconquista.
     

    J 5 - Tolède - La façade du monastère San Juan de los Reyes

    Castilla - Toledo - Le Tage près du pont Saint Martín

    Seul bémol, j’ai attrapé mal à la gorge. Sans doute la climatisation de la voiture pendant l’après-midi.

     

    Jour 6. TOLEDO
    Nous déjeunons de churros délicieux dans une petite chocolatería voisine avant de nous lancer dans la visite de la ville. D’abord le tour de l’Alcázar qui ne se visite pas puis, dès l’ouverture, nous allons voir le grand tableau "Les funérailles du comte d’Orgaz" du Greco à l’église Santo Tomé. Nous enchainons ensuite sur la maison-musée du Greco, la synagogue du Tránsito, celle de Santa María la Blanca, le monastère San Juan de los Reyes et la place de l’Ayuntamiento.

    J 6 - Tolède - L’Alcázar

    J 6 - Tolède - L’Ayuntamiento

    La cathédrale fermant entre midi et 14h, nous prenons le temps de déjeuner à la terrasse ombragée d’un restaurant sur une petite place voisine. Bien que le lieu soit hautement touristique, le repas est excellent et le prix correct.
    La visite de la cathédrale et du cloître attenant est un grand moment. En plus des merveilles architecturales on peut admirer plusieurs tableaux de maître dont le fameux "El expolio" du Greco et quelques peintures de Rafael.

    Castilla - Toledo - Le monastère San Juan de los Reyes - Le cloitre

    Castilla - Toledo - La cathédrale Primada - Porte del Perdón

    Castilla - Toledo - La cathédrale Primada - Le retable

    Castilla - Toledo - La cathédrale Primada - Le plafond de la chapelle Saint Blaise

    Castilla - Toledo - La cathédrale Primada - Le plafond de la sacristie

    J 6 - Tolède - Le tableau du Greco "El expolio" dans la cathédrale

    Nous continuons nos visites par la plaza Zocodovar et les portes del Sol et de Bisagra.

    Castilla - Toledo - La puerta del Sol

    Castilla - Toledo - La puerta Bisagra


    Nous rentrons à l’hostal épuisés. Une douche froide pour se remettre de la forte chaleur et nous ressortons pour profiter du spectacle et de la tiédeur de la nuit. 

     

    Jour 7. TOLEDO - MADRID
    Après avoir pris notre petit-déjeuner dans la rue, nous partons en voiture faire le tour de la ville par le boulevard de ceinture de l’autre coté du Tage appelé les Cigarales. Il offre de très beaux points de vue sur l’ensemble de la ville. De nombreux cars de touristes le parcourent et s’arrêtent sur les parkings aménagés aux meilleurs panoramas.

    J 7 - Tolède - Panorama depuis les Cigarales

    Castilla - Toledo - Le pont Saint Martín

    Nous faisons de même puis prenons la route en direction d’Aranjuez, la cité royale, semblable par sa situation et sa fonction, en plus modeste, à notre Versailles. C’est une ville calme et jolie. Le palais royal est fermé mais on peut faire le tour des jardins au bord du Tage. A notre grand regret, le musée des barques royales est fermé.

    Castilla - Aranjuez - Le palais royal 18° et la plaza Elíptica

    J 7 - Aranjuez - Le palais royal

    Nous déjeunons dans un restaurant de la ville puis reprenons la route pour Madrid.
    Grâce au plan, j’arrive à l’hôtel pourtant situé en plein centre sans aucune difficulté. Nous nous installons. L’hôtel est au premier étage d’un bel immeuble ancien et la chambre est confortable. Malheureusement, celle-ci n’est disponible que 3 nuits sur les 4 que nous allons passer dans la capitale et il faudra déménager le 3° jour dans un autre situé à quelques centaines de mètres.

    Nous sommes à 200 m à peine de la Plaza Puerta del Sol, particulièrement animée et à 500 m de la magnifique Plaza Mayor, noire de monde. L’ambiance qui règne dans les rues est très agréable. Les gens sont tous dehors, s’agglutinent dans les bars pour boire, grignoter des tapas et surtout discuter.
    On se sent bien dans cette atmosphère bon enfant.

    Castilla - Madrid - Madrilènes en costumes traditionnels

    Castilla - Madrid - Joueurs de musique sur la plaza Puerta del Sol

     

    Jour 8. MADRID
    Après avoir pris notre petit-déjeuner dans la rue (ces hostals ne le fournissent jamais) nous allons au musée du Prado. A 9h30, il y a déjà une assez longue queue pour prendre les billets. J’achète un billet combiné pour les 3 grands musées qui nous évitera la queue les jours suivants.

    Nous y passons la journée. Goya, Rubens, Velázquez, Le Titien, Tintoreto, etc. Que des merveilles.
    En sortant vers 17h30, nous allons nous promener dans le magnifique et tranquille parc du Buen Retiro. Il est très agréable avec ses grands arbres et le grand bassin dominé par le monument à Alfonso Xll.

    Castilla - Madrid - Parc du Buen Retiro - Le bassin et la statue d'Alfonso Xll

    Castilla - Madrid - Policier à cheval dans le parc du Buen Retiro

    De là, nous allons voir la célèbre Plaza de Cibeles, remontons la Gran Vía jusqu’à la Plaza de España signalée par le monument à la gloire de Cervantès et animée ce jour-là par un cours de zumba particulièrement dynamique.

    J 8 - Madrid - Plaza de Cibeles

    J 8 - Madrid - Place d'Espagne - La statue de Don Quijote et Sancho Panza

    Castilla - Madrid - Place d'Espagne - Zumba

    Nous continuons notre promenade madrilène vers le Palacio Real et ses jardins Sabatini, la Plaza d’Oriente et la Plaza Isabel ll puis revenons vers la Plaza Mayor où est installé une grande scène. On y répète un spectacle lyrique et les éclairages de la place sont éteints. Néanmoins, on profite du spectacle avant d’aller manger, toujours dans la rue, c’est vraiment la mode ici.
    Une fatigante mais belle journée.

    J 8 - Madrid - Palais royal et jardins Sabatini

    Castilla - Madrid - Place d'Oriente - La statue de Felipe lV


     

    Jour 9. MADRID
    Aujourd’hui, nous allons visiter le musée de la Reine Sofía et le musée Thyssen Bornemisza.

    Castilla - Madrid - Musée Reine Sofía

     
    Au musée de la Reine Sofía, il n’y a pas de queue et nous allons directement voir le célèbre tableau de Picasso "Guernica". Il est immense (7m sur 3) et tout en noir et blanc. Il est très impressionnant.
    Mais il est défendu de prendre des photos et je ne peux pas garder un souvenir de ce chef-d’œuvre.

    Il y a beaucoup d’autres tableaux célèbres dans ce musée installé dans un ancien hôpital.
    En sortant, nous passons voir la gare Atocha au style original et rendue tristement célèbre par l’attentat de 2007 et déjeunons dans le Mac Do du coin, ce qui nous permet de ne pas perdre de temps.

    Castilla - Madrid - La gare Atocha

    Castilla - Madrid - Petite sieste devant la gare Atocha

     
    Nous remontons le Paseo del Prado pour aller au musée Thyssen. Sur le trajet, nous découvrons la Caixa Forum, une ancienne centrale électrique transformée spectaculairement en centre culturel et, tout à coté le jardin vertical du français Patrick Blanc.

    J 9 - Madrid - La Caixa Forum et le jardin vertical de Patrick Blanc
     

    Pas de queue non plus au musée Thyssen et une longue série de magnifiques chefs d’œuvres.
    Il y a en particulier plusieurs tableaux de Dalí, des Picasso, Van Gogh, Degas, Hopper.  

    Musée Thyssen - Hopper - La chambre d'hôtel
     

    Musée Reine Sofia - Dalí - Le grand masturbateur

    Musée Reine Sofia - Picasso - La corrida

    Musée Thyssen - Van Gogh - Les Vessenots

    Nous en sortons à 19h et revenons à pied vers le centre. Nous décidons de revenir vers le Palacio Real et de visiter la cathédrale Nuestra Señora de Almudeña, tout à coté. Elle est très belle, claire, avec de magnifiques plafonds peints et, dans un transept, la chapelle de la Vierge vénérée par les madrilènes brille de tous ses ors.

    Castilla - Madrid - Nuestra Señora de la Almandeňa

    Castilla - Madrid - Nuestra Señora de la Almandeňa - Chapelle de la Vierge noire

    En sortant, nous descendons jusqu’au pont de Ségovie sur le río Manzanares et revenons en bus au centre ville.

    Castilla - Madrid - Au bord du Manzanares

    Nous allons ensuite dîner dans un restaurant original, entièrement dédié à la corrida, le Taurino. A l’entrée, un taureau naturalisé, aux murs des têtes de taureau et des céramiques représentant des scènes de corridas. Sur les piliers, d’innombrables photos de corridas souvent dédicacées par de grands toreros et des vidéos de corridas tournent en boucle sur plusieurs grands écrans télé.

    J 9 - Madrid - Le restaurant El Taurino

    On y mange bien. Pour rester dans le ton, je prends du taureau en daube qui s’avère excellent.
    Il y a toujours un monde fou dans les rues et sur la Plaza Mayor où se déroule le spectacle dont nous avons vu la répétition la veille au soir.

    Encore une fatigante mais belle journée.

     

     Jour 10. MADRID
    N’ayant pas de contrainte, nous nous levons un peu plus tard que d’habitude. Nous déménageons nos affaires dans le nouvel hôtel situé à quelques centaines de mètres. Il s’agit plus d’une pension, nettement moins bien que le Triana d’où nous venons. La chambre plus petite et les sanitaires dans le couloir ne nous rebutent pas. Après tout, c’est pour une seule nuit.

    Nous prenons le métro pour aller au zoo situé à l’extérieur de la ville. Il est immense et il y a beaucoup de monde bien que ce soit un jour de semaine.
    Le panda géant a la vedette mais il y a aussi les gorilles, girafes, éléphants, rhinocéros, lions, tigres, loups, kangourous et autres grandes célébrités du monde animal sans oublier les singes. On aime beaucoup le spectacle de vol libre des rapaces, des perroquets bleus et du toucan ainsi que la démonstration des otaries toujours aussi facétieuses.

    J 10 - Madrid - Le panda géant au zoo

    Nous reprenons le métro pour rentrer en ville et aller nous installer dans nos nouveaux "appartements" puis nous retournons dîner au Taurino qui nous a décidément  bien plu. 

     

    Jour 11. MADRID - SEGOVIA
    Nous avons de la chance, il fait toujours un temps magnifique. La grosse chaleur des jours précédents est atténuée par un petit vent frais bien agréable. Nous sortons de la capitale et roulons vers l’Escorial, le si célèbre monastère construit au pied de la Sierra Guadarrama.

    L’Escorial est grandiose, majestueux, et son architecture austère est accentuée par l’aspect rigoureux du granit gris. Nous visitons les appartements royaux, le panthéon où reposent presque tous les rois d’Espagne dont Charles Quint, la grandiose basilique, la magnifique bibliothèque, les très beaux jardins avant d’aller déjeuner à la terrasse d’un restaurant de la ville attenante.

    J 11 - L’Escorial

    Castilla - L'Escorial - La bibliothèque du monastère

    Puis nous prenons la voiture pour aller au sillo de Felipe ll, un promontoire rocheux où le roi se faisait porter pour suivre l’avancement des travaux. La vue y est effectivement splendide.

     J11 - L'Escorial vu du sillo de Filipe ll

    A quelques kilomètres de là, il aurait été dommage de ne pas s’arrêter à la vallée de los Caídos. Dans un site grandiose, Franco a fait ériger un gigantesque monument à la mémoire des morts de la guerre civile. La route qui y mène serpente dans de jolis bois de pins. On ne peut pas rater l’immense croix de 125 m de haut qui domine l’entrée de la basilique. Celle-ci est souterraine, immense, et laisse une désagréable impression. Sans doute est-ce dû au béton, aux statues colossales et sans grâce qui rappellent les monuments nazis ou communistes. Et au vide qui l’emplit. Au fond, près de l’autel, presque invisible, les tombes du général Franco et de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange.

    Castilla - Valle de los Caídos - La croix et l'entrée de la basilique

    J 11 - Valle de los Caídos. La basilique souterraine

    Nous ne nous attardons pas en ce lieu et repartons pour rejoindre Ségovie. De l’autre coté de la montagne, je prends l’autopista pour les derniers kilomètres. Demi-heure plus tard, nous arrivons à Ségovie et parvenons à l’hôtel sans difficulté. Tout près du centre historique, à 100 m à peine du magnifique aqueduc romain qui fait l’orgueil de la ville, il est agréable et confortable. La chambre sous les toits donne sur le clocher d’une vieille église voisine occupé par plusieurs nids de cigognes.
    Aussitôt installés, nous partons à pied à la découverte de cette ville. Tout de suite, l’aqueduc construit en blocs de granit à joints vifs (sans ciment) impressionne par son élégance.

    Castilla - Segovia - L'aqueduc romain

    Nous parcourons les rues de la vieille ville qui nous mènent à l’inévitable Plaza Mayor aussi animée que partout ailleurs et dominée par les coupoles de la cathédrale puis jusqu’à la place de la reine Victoria Eugenia devant l’Alcazar qui surplombe les vallées qui cernent la ville.

    Castilla - Segovia - Animation sur la plaza Mayor

    Nous dînons dans un petit restaurant car il fait frais. Ségovie est à 1000 m d’altitude. Il y a du monde partout, de la musique, de l’ambiance, des animations et des jeux sur la place. Ségovie est une jolie ville et semble très agréable à vivre.
    En rentrant à l’hôtel, nous repassons près de l’aqueduc. Sous les lumières des projecteurs, il est encore plus beau.

     J 11 - Segovia. L’aqueduc romain



    Jour 12. SEGOVIA - SALAMANCA

    Aussitôt prêt, nous repartons visiter la ville. En premier l’Alcázar, encore plus beau ce matin éclairé par le soleil. L’intérieur est très bien décoré, en particulier la salle du trône et la salle d’armes. Nous grimpons au sommet du donjon d’où nous admirons un magnifique panorama à 360° à la fois sur la ville et sur la campagne environnante.

    Castilla - Segovia - L'Alcázar - La façade et le donjon

    Castilla - Segovia - L'Alcázar - La salle du trône

    Castilla - Segovia - L'Alcázar - La salle d'armes

    Castilla - Segovia - L'Alcázar - Vue sur la campagne

    Castilla - Segovia - L'Alcázar - Vue plongeante sur la vallée du rio Eresma

    Nous allons ensuite visiter la cathédrale qui est immense et fine.
     

     J 12 - Segovia. La cathédrale Nuestra Seňora de la Asunción y de San Frutos

    Castilla - Segovia - La cathédrale Nuestra Señora de la Asunción y de San Frutos -Nef latérale

    Un peu plus loin, nous passons devant la maison de los picos, ainsi appelée pour son étonnante façade hérissée de 617 pics de granit. Construite à la fin du 15° siècle pour Don Juan de la Hoz, échevin de la ville, elle accueille aujourd'hui l'école des arts appliqués.

    J 12 - Segovia. La maison des clous rue Cervantès

    Il y a beaucoup de touristes asiatiques. Nous mangeons rapidement d’un sandwich avant de récupérer la voiture pour un tour de la ville par la route qui longe la rivière. Arrêt à l’église de la Vera Cruz construite par l’Ordre de Malte pour abriter une relique de la vraie croix (d’où son nom) puis à plusieurs beaux points de vue sur la ville et l’Alcázar avant de reprendre la route vers Àvila et Salamanca.

    Castilla - Segovia - L'Alcázar - L'église de la Vera Cruz

     J 12 - Segovia. L’Alcázar

    Après un arrêt café dans un tout petit village, nous quittons la grande route pour passer par Alba de Tormes où est enterrée Sainte Thérèse d’Avila. Dans l’église du couvent où elle a fini ses jours, on peut voir son tombeau et ses reliques (le cœur et un bras !) conservés pieusement et apparemment très vénérés. Nous faisons la visite au milieu d’un groupe de Coréens.

    Castilla - Alba de Tormes - Le rio Tormes

    Castilla - Alba de Tormes - L'église et les reliques de Sainte Thérèse d'Avila

    Alba de Tormes - Le tombeau de Sainte Thérèse d'Avila

    Castilla - Alba de Tormes - La cellule de Sainte Thérèse

    Nous rejoignons ensuite Salamanca qui n’est qu’à 20 km, directement à l’hôtel Ibis dont le confort standardisé nous change de quelques uns de nos précédents hébergements. Comme il est tôt, nous ressortons de suite pour aller voir le centre ville. La Plaza Mayor n’est qu’à 500 m.

     J 12 - Salamanca. La plaza Mayor

    Elle est magnifique, et le sera plus encore le soir avec les éclairages. Nous voyons aussi la cathédrale et descendons jusqu’au pont romain qui franchit la rivière Tormes où nous nous reposons un moment au soleil puis revenons vers le centre.
    Comme partout ailleurs, il y a beaucoup de monde dans les rues et une ambiance très sympathique. Nous dînons dans la calle mayor, pas très loin de la casa de los conchas à la façade originale. 

     

    Jour 13. SALAMANCA
    Nous apprécions le petit-déjeuner buffet à volonté de l’hôtel. Le "luxe" a du bon !

    Nous visitons l’Université fondée en 1218, les 2 cathédrales imbriquées (l’ancienne romane datant de 1140, et la nouvelle gothique construite en 1513) et le musée des Arts Déco.
    Le majestueux portail de l’université construit en 1534 est une véritable dentelle de pierre.

    Castilla - Salamanca - L'université - Le portail de 1534

    Castilla - Salamanca - L'université - Détail du portail - Médaillon des Rois Catholiques

    Salamanca - Université - Détail du portail - Blason de Charles Quint au centre, de l'Empire à G et de Castille à D

    L’attraction consiste à repérer la grenouille que le sculpteur a placé sur un crâne parmi tous les personnages. Elle symbolise le péché de luxure puni après la mort !

    J 13 - Salamanca. Entrée de l’université - La grenouille

    A l’intérieur, on peut voir les salles de cours inchangées depuis le XV° siècle et la bibliothèque.

    Castilla - Salamanca - L'université - Salle Paraninfo


    La façade occidentale de la cathédrale se déploie comme un paravent chargé de décors en relief.

    Sur le tympan du portail nord, on peut voir un astronaute au milieu des serpents de fougères. Il est très réaliste, équipé comme les astronautes américains des missions Apollo, jusqu’aux semelles qui sont parfaitement exactes. Que fait-il là ? Vision futuriste de l’auteur où gentille blague d’un restaurateur ?

    J 13 - Salamanca. Tympan de la cathédrale

    J 13 - Salamanca. Tympan de la cathédrale	- L’astronaute

    L’intérieur permet de découvrir la finesse des corniches, l’élancement des piliers fasciculés, les magnifiques vitraux multicolores, le retable et l’orgue baroque.

    Salamanca - Nouvelle cathédrale

    Salamanca - Ancienne cathédrale

    Salamanca - Ancienne cathédrale - Le retable


    L’ancienne cathédrale dissimulée par son imposante voisine, le cloître, les chapelles Talavera, Anaya et Santa Barba où les étudiants passaient autrefois leur examen sont tout aussi étonnantes.

    Nous nous promenons dans les rues un peu au hasard car partout il y a de belles choses à voir. Nous déjeunons à la terrasse bien cachée d’un petit restaurant, le Don Quijote, que nous avons découvert grâce au petit flyer distribué par une jeune femme dans la rue.
    Nous revenons voir la casa de las conchas, à la façade ornée de quelques 300 coquilles Saint jacques en relief, bâtie vers 1490. Elle est encore plus belle sous le soleil de l’après-midi.

    J 13 - Salamanca. La casa de las conchas

    En fin de journée, nous allons à la gare RENFE récupérer Michelle Lavictoire qui arrive de Saint Jacques de Compostelle. Nous la ramènerons à Montpellier. Elle est en grande forme.
    Nous dînons au restaurant des 4 Gatos, calle Mayor, mais ce dimanche soir, la rue est quasi déserte alors que la veille on pouvait à peine circuler.


    Jour 14. SALAMANCA - ZARAGOZA

    Nous prenons tout notre temps ce matin et profitons à nouveau de l’excellent petit-déjeuner avant de prendre la route pour Zaragoza. Le voyage est fini et nous entamons le trajet retour. Comme nous avons le temps, nous faisons un détour pour aller voir le château de Peñafiel puis celui de Gormaz construit sur une butte par les Arabes au 10° siècle. Les ruines sont impressionnantes et dominent un vaste paysage où les champs cultivés forment un patchwork de couleurs.

    J 14 - Hélène et Michelle au château de Gormaz

    J 14 - Château de Gormaz

    Le temps a changé. Il y a beaucoup de nuages et un vent assez fort souffle du sud mais la pluie nous sera épargnée jusqu’au bout.

    J 14 - Champs au pied de la forteresse de Gormaz


    Nous arrivons à Zaragoza vers 18h. Je n’ai aucun mal à rejoindre la même auberge de jeunesse qu’à l’aller. Nous retrouvons la même chambre, sans Michelle que le gérant a placée ailleurs.
    Nous allons dîner au centre ville près de la magnifique basilique de la Virgen del Pilar où nous trouvons un établissement qui propose des tapas à volonté. Michelle tient à nous offrir le repas.

    J 14 - Zaragoza - La basilique de la Virgen del Pilar

     

    Jour 15. ZARAGOZA - MONTPELLIER
    Le temps est gris pour cette dernière journée. Ça roule très bien et il y a toujours aussi peu de circulation sur l’autovía. A Lleida, j’évite les encombrements de Barcelone en prenant une belle route à 4 voies par Monresa et Vic qui aboutit directement à Girona.

    Nous faisons halte à La Junquera pour manger et faire quelques achats. Je ne fais pas le plein car le carburant y est plus cher qu’à Montpellier !
    La circulation est bien plus dense en France mais ça roule bien malgré tout et nous arrivons sans encombre à 17h30. Jean Lavictoire a prévu une réception pour Michelle à laquelle il a convié Jean Antoine et Claudie, Yvonne, Jean-François et Michelle Jarre. Nous sommes maintenant 3 pèlerins au Nouveau Monde.
    Une excellente conclusion à ce beau périple qui nous aura enchantés et fait apprécier le mode de vie espagnol. Nous avons parcouru 2855 km. Nous retournerons en Espagne parcourir les régions que nous n’avons pas encore visitées. Peut-être au printemps prochain.

     

     

     

    DANS LES PAS DE ROBERT LOUIS STEVENSON »

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