• MSC "ORCHESTRA"

    Du 30 septembre au 10 octobre, nous avons fait une croisière de Marseille à Lisbonne et retour avec plusieurs escales en Espagne, à Minorque, en Sardaigne et à Gênes. Cela en compagnie de 2 550 autres touristes. Récit de ces 10 jours en mer. 

    MSC "ORCHESTRA"

     

     

    Hélène en rêvait depuis longtemps. En revanche, je n’étais pas du tout tenté par cette expérience. Puis Hélène s’est laissée convaincre de participer à une croisière avec une vingtaine d’autres personnes.

    C’est ainsi que ce samedi 30 septembre, en début d’après-midi, nous nous retrouvons sur le port de Marseille au pied de l’immense mur blanc du flanc de notre paquebot "Orchestra" de la compagnie MSC. Un mastodonte de 293 m de long, 32 de large, pesant 92 409 T et emportant 1 054 hommes et femmes d’équipage et 2 550 passagers. Une petite ville.
     

    J1 - Marseille - L'Orchestra à quai
     

    Au départ de Marseille, il est prévu de rejoindre Málaga le lundi matin après deux nuits et une journée en mer, puis Cadiz le lendemain et Lisbonne le mercredi 4 octobre. Au retour, après une nouvelle journée en mer au cours de laquelle nous refranchirons le détroit de Gibraltar, nous ferons escale à Alicante puis Maó à Minorque, Olbia en Sardaigne et Gênes avant de retrouver Marseille le mardi 10 octobre au matin.

     

     

    Carte du parcours


    L’une des raisons de mon manque d’enthousiasme est que nous connaissons déjà toutes les villes où il est prévu de faire escale. Il n’y aura donc pas de découverte.

     

     

    J 1 - Samedi 30 septembre - Embarquement

    Nous rejoignons Marseille en voiture en emmenant Evelyne avec nous. Une fois la voiture garée, les formalités d’embarquement très sérieuses se passent sans problème et nous montons à bord.

    À l'intérieur, c’est immense et bien décoré tendance luxe et, en fin de compte, on s’oriente assez vite. Nous allons directement à notre cabine, numéro 12140, c’est-à-dire au 12° pont côté tribord vers l’arrière. Une assez grande cabine bien aménagée avec un grand lit et surtout un balcon d’où l’on domine la mer. Magnifique.
     

    J1 - L'Orchestra - Notre cabine 12140
     

    J1 - L'Orchestra - Notre cabine 12140
     

    Nous allons tout de suite déjeuner à la cafétéria qui se trouve au 13° pont tout à l’arrière. Plusieurs buffets sont répartis dans l’immense salle. Buffets d’entrées, buffets de plats chauds et d’accompagnement, buffets de dessert. Le plus difficile est de trouver une table libre. Et aussi de se limiter… La nourriture est bonne, plutôt italienne, ce qui n’est pas pour me déplaire et le choix immense. Deux narbonnaises du groupe que nous ne connaissions pas, Edith et Sylvie, viennent se joindre à nous et le courant passe bien entre nous dès la première seconde.
     

    J1 - L'Orchestra - Cafétéria
     

    Nous partons ensuite à la découverte du bateau. Tout en haut, sur les ponts 13 et 14, on trouve les piscines, pas très grandes mais assorties de jacuzzis et bordées d’innombrables chaises longues. Nous nous apercevons que le bateau ne démarre pas de Marseille mais fait des boucles et embarque de nouveaux passagers à chaque escale et débarque ceux qui ont terminé leur boucle. Il y a effectivement beaucoup d’Italiens qui sont montés à Gênes la veille.
     

    J1 - L'Orchestra - Pont supérieur
     

    J1 - L'Orchestra - Pont supérieur
     

    Nous passons au pied de l’immense cheminée ornée du logo de la compagnie MSC (pour Mediterranean Shipping Company), un armateur de porte-conteneurs et de navires de croisière italo-suisse revendiquant une flotte de 560 navires et un chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars en 2015. En 2022, MSC est devenue la plus grande compagnie maritime de conteneurs au monde, devant Maersk.
     

    J1 - L'Orchestra - Cheminées et logo MSC
     

    Vers l’arrière, il y a même un mini-golf et un terrain où il est possible de jouer au basket ou au tennis !

    La vue sur le port de Marseille où sont amarrées 4 autres gros bateaux de croisière est immense.
     

    J1 - Marseille - Le terminal croisière
     

    Au loin Notre-Dame de la Garde domine le paysage urbain.
     

    J1 - Marseille - Notre Dame de la Garde vue de l'Orchestra à quai
     

    Plus bas, un pont entier est réservé aux nombreuses boutiques qui vendent des souvenirs mais aussi de nombreux produits de luxe et à l’incontournable casino.

    Il y a plusieurs bars, des restaurants à spécialité, et même un grand théâtre où nous écoutons sagement l’obligatoire présentation des mesures de sécurité.
     

    J1 - L'Orchestra - Théâtre
     

    Il est temps de monter sur le pont le plus haut pour assister au départ du bateau. L’"Orchestra" quitte le quai et s’éloigne majestueusement saluant à grands coups de sirène les autres bateaux de croisière encore amarrés.
     

    J1 - Départ de Marseille
     

    Nous voici en mer. Les mouettes nous suivent prêtes à saisir au vol la nourriture que certains passagers leur jettent.
     

    J1 - L'Orchestra - Les mouettes
     

    La vedette vient récupérer le pilote. Voilà, c’est parti pour la haute mer.
     

    J1 - L'Orchestra - La vedette du pilote
     

    Notre cabine étant côté ouest, nous profitons d’un splendide coucher de soleil.
     

    J1 - L'Orchestra - Premier coucher de soleil
     

    J1 - L'Orchestra - Premier coucher de soleil
     

    J1 - L'Orchestra - Premier coucher de soleil

     

    À 20 H un spectacle est proposé dans le grand théâtre genre music-hall sur des musiques modernes mêlant danses, acrobaties et tours de magie. C’est un très bon spectacle que nous apprécions.

    Avant le repas, nous allons à l’arrière où nous pouvons admirer le clair de lune sur la mer.
     

    J1 - L'Orchestra - Clair de lune en mer
     

    Tout le groupe de Montpelliérains dînons ensemble au restaurant Hibiscus. Le repas est excellent mais a lieu à 21h30 seulement et le service étant assez long, nous sortons de table à plus de 23 h. L’occasion de faire plus ample connaissance avec les autres membres du groupe : Christian et Chantal, Edith et Sylvie, Brigitte et Jean-Louis, Marie Hélène et Michèle, Evelyne, Annie, Chantal et Patrick, Danièle et Dany, Armelle, Patricia et Jean-Yves et quelques autres moins proches et dont je n’ai pas retenu les prénoms.

    La soirée se passe d’abord au salon Shaker avec une séance de karaoké où Hélène, Edith et Sylvie se sont lâchées. Ensuite, on a dansé un moment.

    J1 - Orchestra - Karaoké

    En rentrant dans notre cabine, nous admirons le sillage du bateau éclairé par les projecteurs.
     

    J1 - L'Orchestra - Sillage du bateau de nuit

     

    J 2 - Dimanche 1 octobre - En mer

    Nous avons dormi avec la baie vitrée grande ouverte car il fait très bon.

    Excellent petit-déjeuner à la cafétéria en compagnie de Edith et Sylvie. On les aime bien ces deux narbonnaises. La mer est particulièrement calme, le bateau ne bouge absolument pas, à peine ressentons-nous une petite vibration provenant des moteurs.

    Après le petit-déjeuner, nous montons au 14° pont profiter de la vue, de la piscine et du soleil. Baignade. La piscine est à l’eau de mer à 24°. Bronzage. La belle vie quoi.
     

    J2 - L'Orchestra - Bronzage sur le pont supérieur
     

    J2 - L'Orchestra - Le pont supérieur
     

    J2 - L'Orchestra - Balade sur le pont supérieur

     

    Près de l’autre piscine se déroule une séance d’aérobic particulièrement bruyante.
     

    J2 - L'Orchestra - Aérobic à la piscine
     

    Tous les soirs, on nous distribue une feuille avec le programme des activités du lendemain. Il n’y a plus qu’à choisir. Il n’y a pas à dire, tout est très bien organisé. Mais il faut regarder attentivement car beaucoup d’activités sont payantes. Et parmi ces activités, se glissent des promotions de parfums, bijoux et autres séances de massage balinais.

    La croisière c’est une belle entreprise où tout est fait pour pomper le maximum d’argent aux croisiéristes.
     

    J2 - L'Orchestra -Programme journalier
     

    Nous passons par le travers de Majorque. L’île défile lentement à notre gauche.
     

    J2 - L'Orchestra - Les Baléares - Mallorca
     

     J2 - L'Orchestra - Les Baléares - Mallorca
     

    Une belle journée à vaquer tranquillement à nos occupations de loisirs. Bronzage, lecture, promenade sur les ponts à admirer la mer. En permanence, des jeux et concours sont proposées aux passagers autour de la piscine. C’est sympathique mais très bruyant avec le meneur de jeu qui s’égosille dans son micro tandis que les joueurs et spectateurs encouragent, applaudissent ou crient. Heureusement, la deuxième piscine est plus calme.

    A 16 h, un spectacle d’opéra a lieu dans le grand théâtre. Je m’abstiens mais Hélène y va et en revient enchantée.

    Puis nous nous retrouvons dans l’un des grands bars où un apéritif de bienvenue est offert par le bateau. Pour une fois qu’ils offrent quelque chose…

    Nous allons ensuite dans le grand théâtre pour la présentation du commandant. Un vrai show. D’abord une vidéo publicitaire sur la compagnie MSC vantant, entre autres, ses efforts pour moins polluer, puis un présentateur fait les annonces en anglais, italien, espagnol, portugais et français, présentant les différents responsables du bateau puis les officiers de l’état-major et finalement le commandant lui-même qui nous souhaite la bienvenue dans toutes ces langues. Ce sont ensuite les meilleurs employés du mois qui montent sur scène, sont applaudis et reçoivent un certificat.

    La présentation est suivi d'un magnifique spectacle de danse et d’acrobatie qui dure un bon moment.

    Lorsque le show est fini, nous allons danser au bar Le Savannah.

    Puis à nouveau un excellent repas toujours au restaurant Hibiscus où nous avons deux tables réservées tous les soirs et où le service s’est nettement amélioré, nous permettant de terminer moins tardivement. Notre serveur attitré, indonésien, est très efficace et nous amène même du supplément de dessert !

    J2 - L'Orchestra - Repas au restaurant Hibiscus

    Pour finir la soirée, concours de danse dans une autre salle de spectacle.

    Comme la veille, il est minuit quand on se couche, ravis de cette belle journée.

    Je commence à changer d’avis sur les croisières.

     

    J 3 - Lundi 2 octobre - Escale à Málaga

    Il fait encore nuit quand nous arrivons à Málaga. La baie vitrée étant ouverte, nous pouvons voir les lumières de la ville et du port. Puis nous avons droit au spectacle toujours féérique du lever du jour puis du soleil.
     

    J3 - Málaga - Lever du jour
     

    L’"Orchestra" accoste dans le port. Un autre bateau de croisière est déjà là.

    Vers 9h, nous quittons le bord pour aller visiter Málaga en compagnie d’Edith et Sylvie. Des bus de la ville nous prennent au pied du bateau et nous emmène près du centre-ville à 2 ou 3 kilomètres moyennant une participation de 11 €. Un peu cher pour si peu de kilomètres. Pas d’argent à sortir, tout est débité de la carte qui nous a été remise à l’embarquement et qui sert à nous identifier, à ouvrir notre cabine et à payer toutes les dépenses effectuées à bord. Directement déduit, bien sûr, de notre carte de crédit. D’une efficacité redoutable.

     

    Nous avons rendez-vous avec Cristina et Virginia, mes deux amies andalouses rencontrées 10 ans plus tôt sur le chemin de Compostelle. Grandes embrassades. Quel plaisir de les revoir. Elles n’ont pas changé.

    Elles nous emmènent à la découverte de Málaga.

    Nous traversons d’abord les jardins du bord de mer où se tient l’Ayuntamiento.
     

    J3 - Málaga - Edith et Sylvie dans les jardins du palais arabe
     

    J3 - Málaga - L'ayuntamiento
     

    Nous n’allons pas jusqu’au château qui domine la ville du haut de sa colline, seulement jusqu’aux murailles du Palacio lui aussi construit sur la colline voisine.
     

    J3 - Málaga - Le palais arabe
     

    J3 - Málaga - Les murs du palais arabe

     

    De là-haut, nous dominons la baie de Málaga. Notre bateau dépasse largement au-dessus des arbres.
     

    J3 - Málaga - L'Orchestra dans le port
     

    Cristina et Virginia sont la joie de vivre personnifiée et nous avons droit à une séance de danse improvisée au pied des remparts.
     

    J3 - Málaga - Edith, Virginia, Hélène, Sylvie et Cristina sous les murs du palais arabe
     

    Nous nous promenons dans les rues, allant tranquillement en direction de la cathédrale.

    Au hasard de nos pas, nous passons devant la statue de Salomón Ben Gabirol, un penseur juif né à Málaga vers 1021. L’un des plus célèbres érudits hispano-juifs du Moyen-Age, il est connu pour un traité écrit en langue arabe, "La fontaine de la vie", traduit en latin sous le titre "Fons vitae" qui servit longtemps de référence à la philosophie chrétienne.
     

    J3 - Málaga - Statue de Salomón Ben Gabirol
     

    J3 - Málaga - Bodega El Pimpi calle Granada
     

    J3 - Málaga - Virginia, Hélène, Edith, Sylvie et Cristina calle Granada
     

    La voici enfin cette cathédrale qui domine toute les maisons. Monument majeur de la Renaissance andalouse, elle fut construite à partir de 1487, date de la libération de la ville par les troupes castillanes, sur les ruines de la grande mosquée.
     

    J3 - Málaga - La cathédrale
     

    Elle est entourée de jardins où hibiscus et autre plantes exotiques offrent leurs belles fleurs.
     

    J3 - Málaga - Hibiscus dans le jardin de la cathédrale
     

    Nous arrivons à l’entrée.

    Une longue queue s’étire devant les guichets d’accès. Nous décidons de continuer notre balade en attendant que la queue se résorbe.

    Nous passons devant l’ancien portail de la cathédrale, la Portada del Sagrario aussi appelée Puerta del Perdón, avec son magnifique tympan aux innombrables sculptures représentant la Vierge Marie et la double nature de Jésus.
     

    J3 - Málaga - Ancien portail de la cathédrale el portal del Perdón
     

    Nous arrivons sur la place des martyrs et sa jolie fontaine.
     

    J3 - Málaga - Place des martyrs
     

    Puis devant la petite église des Saints Martyrs et ses belles peintures, fondée en 1494 en l’honneur de Saint Cyriaque et Sainte Paula, patrons de la ville.
     

    J3 - Málaga - Église des saints martyrs Ciriaco et Paula
     

    De style gothique mudéjar, elle a fait l’objet de plusieurs rénovations suites aux dommages subis au cours des ans, du boulet de canon de 1854 au pillage de 1936 en passant par le tremblement de terre de 1884.
     

    J3 - Málaga - Église des saints martyrs Ciriaco et Paula - La nef
     

    On y remarque le très beau retable néo-baroque, œuvre du peintre local Pérez Hidalgo, qui garnit le chœur.
     

    J3 - Málaga - Église des saints martyrs Ciriaco et Paula - Le retable
     

    Nous profitons de notre parcours par les rues de la ville pour une belle photo de nous six rue de Carretería.
     

    J3 - Málaga - Nous 6 calle Carretería
     

    Virginia et Cristina nous emmènent au musée de los Artes y Costumbres Populares installé dans une maison traditionnelle et qui présente la vie quotidienne de Málaga, ses traditions, les arts populaires et l’artisanat local. Le rez-de-chaussée se concentre sur le domaine rural tandis que le premier étage montre les coutumes de la ville.
     

    J3 - Málaga - Museo de los Artes y Costumbres Populares
     

    J3 - Málaga - Museo de los Artes y Costumbres Populares
     

    Pour déjeuner, nos deux amies ont choisi de nous emmener à la bodega El Pimpi, un des endroits les plus emblématiques de la ville, situé dans une ancienne maison malaguène où on peut déguster gastronomie locale et vins de la région tout en profitant de l’art de vivre du sud de l’Espagne. Un bel endroit.

    Son nom rappelle un personnage populaire de la ville, le pimpi, qui, autrefois, aidait les équipages et passagers des bateaux arrivant au port. Ils devinrent en quelque sorte les premiers guides touristiques et étaient célèbres pour leur attention et leur sérieux.
     

    J3 - Málaga - Bodega El Pimpi
     

    On nous sert en apéritif un Málaga Virgen délicieux mais mortel qui a au moins l’avantage de mettre tout de suite l’ambiance. L’excellent et original déjeuner est suivi d’un verre de carthagène offert par le patron. Quand nous sortons de l’endroit, le moral est au plus haut.
     

    J3 - Málaga - Peinture murale
     

    Au hasard des rues et placettes, nous découvrons les traditionnelles flèches jaune du marquage des chemin de Compostelle en Espagne. C’est la via Mozárabe qui rejoint à Cordoue la via de la Plata venant de Séville.
     

    J3 - Málaga - Panneau de la via Mozárabe
     

    Nous voyons la place E Garcia Herrería, une originale statue de Picasso place de la Merced et les belles façades de la place de la Constitución.
     

    J3 - Málaga - Place E Garcia Herrería
     

    J3 - Málaga - Place de la Merced - Statue de Picasso
     

    J3 - Málaga - Place de la Constitución
     

    Nous passons au marché central avec sa façade en vitrail et ses appétissants étalages de fruits et légumes.
     

    J3 - Málaga - Le vitrail du marché central
     

    J3 - Málaga - Marché central
     

    Nous arrivons place de l’Obispo dominé par la superbe façade jaune et orange de l’évêché.
     

    J3 - Málaga - L'évêché place de l'Obispo
     

    De l’autre côté de la place, c’est l’imposante façade asymétrique de la cathédrale avec son clocher unique, le deuxième n’ayant pas été terminé, ce qui lui vaut l’affectueux surnom de manquita (la manchote) que lui donnent les malaguènes.
     

    J3 - Málaga - La cathédrale
     

    Nous voilà de retour à l’entrée de la cathédrale où la queue s’est dissoute. Nous entrons.

    Trois nefs composent l’intérieur de la Santa Iglesia Catedral Basílica de la Encarnación, avec ses colonnes et ses voutes en ogive qui surplombent l’autel principal et le chœur. Parmi les éléments remarquables, le magnifique orgue et ses 4 000 tuyaux, les superbes stalles en bois sculpté du chœur et l’immense tableau représentant la décapitation de Saint Paul peint en 1887 par Enrique Simonet.
     

    J3 - Málaga - La cathédrale - Les orgues
     

    J3 - Málaga - La cathédrale - Les stalles
     

    J3 - Málaga - La cathédrale - La décapitation de St Paul
     

    À cause d’une mauvaise compréhension avec le guichetier, nous ratons la montée sur les toits qui nous aurait permis de profiter d’un splendide panorama sur la ville.

     

    L’heure tourne et il faut revenir vers le bord de mer. On se quitte après une nouvelle démonstration de flamenco dans le parc qui borde le port. Nous décidons d’aller à pied jusqu’à la plage de Malagueta qui est à mi-chemin du bateau.
     

    J3 - Málaga - Plage de la Malagueta
     

    Mais finalement, comme il est déjà tard, nous rentrons directement au bateau à pied, passant au pied du phare qui, avec son nom de La farola, a la particularité d’être féminin.
     

    J3 - Málaga - Phare La Farola
     

    Notre bateau nous attend patiemment à son mouillage.
     

    J3 - Málaga - L'Orchestra à quai
     

    Du pont supérieur, nous assistons au départ.
     

    J3 - Málaga - Retour à bord - Sur le pont 14
     

    J3 - Málaga - Départ vers Cadiz
     

    À bord, nous retrouvons nos habitudes. Le spectacle de ce soir était moins bien. Un chanteur italien qui criait fort. Cependant, les Italiens ont adoré et lui ont fait une standing ovation. Un petit coup de rock en traversant le salon Amber Bar en allant vers la salle à manger Hibiscus où nous avons savouré à nouveau un bon repas léger pris tous ensemble.

    On admire les photos prises au cours du dîner de la veille par les photographes de l’organisation. Mais à 15 € la photo, on hésite un peu à en acheter.

    De la cabine, on regarde le rocher de Gibraltar fantomatique passer au loin dans la nuit. Nous franchissons le détroit de Gibraltar et entrons dans l’océan Atlantique, ce qui n’émeut guère le navire qui ne bouge pas du tout.

     

    J 4 - Mardi 3 octobre - Escale à Cadiz

    Tout comme hier, il fait encore nuit quand nous arrivons à Cadiz et nous pouvons regarder notre nouvel environnement en montant au 13° pont prendre le petit-déjeuner. Ce ne sont que des installations portuaires et des chantiers navals dominés par un magnifique pont suspendu, celui que je n’avais pas trouvé un certain soir de juillet 2014 pour rentrer au camping de Puerta Santa María.
     

    J4 - Cadiz - La zone portuaire
     

    Nous descendons du bateau pour prendre le bus navette, gratuit cette fois-ci car fourni par la ville de Cadiz pour éviter que toute la troupe de touristes se déplace à pied dans la zone portuaire.

    Le bus nous dépose, Hélène, Edith, Sylvie et moi près de la place d’Espagne avec l’immense colonne du monument qui commémore le centenaire de la Constitution de 1812.
     

    J4 - Cadiz - Place d'Espagne
     

    Dans les jardins qui entourent le monument, on trouve de nombreuses plantes tropicales, tel cet ayua en fleur dont nous avions déjà vu des exemplaires à Cuba.
     

    J4 - Cadiz - Ayua en fleur place d'Espagne
     

    Cadiz fut fondée par les Phéniciens en 1154 avant JC et s’appelait alors Gadir. Elle fut prise par les Carthaginois avant de se rallier aux Romains, fut ensuite détruite par les Wisigoths avant d’être capturée par les Maures en 711 qui la reconstruisirent. Ce n’est qu’en 1262 que Alphonse X, roi de Castille et de León, la reprit. Elle connut ensuite la gloire et la richesse après la découverte des Amériques par Christophe Colomb, les navires ramenant les trésors des Indes Occidentales arrivant à Cadiz.

     

    Nous commençons par le tour des remparts qui ceinturent la ville.
     

    J4 - Cadiz -Les remparts
     

    Tout le long, des pêcheurs tentent leur chance. On voit beaucoup de poissons dans l’eau tout en bas.

    Nous traversons le jardin d’Alameda. Un énorme ficus dont les branches donnent une ombre agréable et ses racines nous invitent à une photo.
     

    J4 - Cadiz - Parque Genovés - Entre les racines d'un Ficus
     

    Nous arrivons au parc Genovés planté de plus d’une centaine d’espèces d’arbres magnifiques, parmi lesquels un Drago de plus de 100 ans, un Metrosidero provenant de Nouvelle Zélande et des Araucaria du Chili sans compter les nombreux palmiers et cyprès. On y trouve aussi plusieurs sculptures et une grotte artificielle et sa grande cascade qui tombe dans un bassin.
     

    J4 - Cadiz - Parque Genovés - Dans l'allée centrale
     

    Partout de petites fontaines à ras du sol procurent une agréable fraîcheur tout en faisant entendre un petit glouglou bien sympathique.
     

    J4 - Cadiz - Parque Genovés - Fontaines glougloutantes
     

    Les perruches sont très nombreuses, voletant en criant d’un arbre à l’autre et se baignant dans les fontaines. Elle ne sont pas très farouches.
     

    J4 - Cadiz - Parque Genovés - Perruche s'abreuvant à une fontaine
     

    J4 - Cadiz - Place San Juan de Dios - Perruche mangeant une fleur
     

    Un peu plus loin, la statue de Simon Bolivar se dresse fièrement sur son piédestal.
     

    J4 - Cadiz - Parque Genovés - Statue de Simón Bolivar
     

    Après avoir passé le château de Santa Catalina, nous arrivons à la plage de La Caleta. C’est marée basse et beaucoup de barques sont à sec.
     

    J4 - Cadiz - Plage de la Caleta à marée basse
     

    Il y a du monde dans l’eau et comme il fait chaud, nous nous baignons nous aussi.
     

    J4 - Cadiz - Baignade sur la plage de la Caleta
     

    L’eau est délicieusement fraîche. Puis nous marchons le long de la jetée qui mène au fort San Sebastián, construit sur un îlot pour participer à la défense de la ville.
     

    J4 - Cadiz - Fort San Sebastián
     

    J4 - Cadiz - Fort San Sebastián
     

    Pour conclure notre tour de ville nous continuons par les rues pour profiter de l’ombre en direction de la cathédrale qui dépasse largement au-dessus des toits.
     

    J4 - Cadiz - La cathédrale vue des remparts
     

    Nous arrivons sur la place de la cathédrale. Sur cette place, on trouve une autre église, l’église Santiago, avec son joli clocher et ses façades beiges.
     

    J4 - Cadiz -Place de la cathédrale et église Santiago
     

    La cathédrale se dresse sur le site d’une ancienne cathédrale qui fut terminée en 1260 avant d’être détruite par un incendie en 1596. L’une des plus grandes cathédrales d’Espagne, elle est l’un des plus beaux exemples de l’architecture gothique malgré quelques éléments rococo et néoclassique.

    Pendant que mes trois compagnes se reposent à l’ombre de la solennelle façade, j’entre visiter.

    Le dôme qui coiffe le transept apporte un éclairage étonnant.
     

    J4 - Cadiz - La cathédrale
     

    J4 - Cadiz - La cathédrale - La nef
     

    Au centre, on ne peut pas rater le magnifique autel baroque.
     

    J4 - Cadiz - La cathédrale - Le maître autel
     

    En dessous, une gigantesque crypte présente une voute plate autoportante et se distingue par sa construction en pierres brutes, ce qui crée un contraste frappant avec la nef où tout est recouvert de beaux marbres et belles pierres polies. Ce n’est bien sûr pas fait par hasard. L’exubérance décorative et lumineuse de la nef représente le monde des vivants et s’oppose à ce lieu souterrain austère et obscur qui symbolise le monde des morts.

    La visite comprend la montée au clocher par une rampe continue sans marches. De là-haut, le panorama sur la ville et l’océan est remarquable. Notre navire paraît énorme.
     

    J4 - Cadiz - Au sommet du clocher de la cathédrale près des cloches
     

    J4 - Cadiz - Panorama sur la ville du sommet du clocher de la cathédrale
     

    J4 - Cadiz - Panorama sur la ville et le port du clocher de la cathédrale
     

    Par les rues du barrio del populo, nous revenons tranquillement vers le port. Nous tombons par hasard sur un accueil du chemin de Compostelle et je découvre qu’il existe encore un autre chemin, la via Augusta qui démarre de Cadiz.
     

    J4 - Cadiz - Barrio del populo - Départ d'un chemin de St Jacques
     

    J4 - Cadiz - Barrio del populo - Chemin de St Jacques - Via Augusta
     

    Petite pause salutaire à l’ombre des acacias à la terrasse d’un agréable café, où nous buvons une bière limonade avant de retourner au bateau car aujourd’hui, il faut être rentré avant 16h30.

    Nous arrivons sur la place de San Juan de Dios, l’une des plus ancienne de la ville, plantée de palmiers, parsemée de fontaines et dominée par les belles façades néoclassiques de l’Ayuntamiento. Les drapeaux d’Espagne, de l’Andalousie et de la ville flottent sur sa façade. 

    La place est décorée de plusieurs têtes de morts colorées, une tradition mexicaine.
     

    J4 - Cadiz - Place San Juan de Dios
     

    J4 - Cadiz - Place San Juan de Dios - Cranes symboliques mexicains
     

    Nous passons sous un tunnel de verdure bien agréable. Comme dans beaucoup de villes du sud, l’ombre est un élément important.
     

    J4 - Cadiz - Place San Juan de Dios - Ombre bienvenue
     

    Beaucoup d’hommages à l’Amérique latine, sans doute car Cadiz était la porte des Amériques et c’est de là que Christophe Colomb est parti pour son second voyage. Dernière photo à terre auprès de la statue de Diego Fernando Montañez y Alvarez, grand bienfaiteur de la ville qui utilisa sa fortune pour améliorer notamment l’arrivée de l’eau potable, l’aménagement du port et la création d’un corps de secours aux naufragés. Il méritait bien une petite statue.
     

    J4 - Cadiz - Place San Juan de Dios - Auprès de la statue de Diego Fernando Montañez y Alvarez
     

    De retour au bateau, nous allons déjeuner à la cafétéria qui est ouverte presqu’en permanence puis je monte sur le pont supérieur pour regarder le départ. En bas, les amarres sont enlevées.
     

    J4 - Cadiz - Largage des amarres
     

    Je regarde la cathédrale s’éloigner lentement.
     

    J4 - Cadiz - Départ - La cathédrale s'éloigne
     

    Une fois sorti de la baie, le bateau met le cap à l’ouest direction le Portugal.

     

    20 h. Le traditionnel spectacle dans le grand théâtre. Ce soir nous avons droit à une magnifique démonstration de flamenco.

    Ce n’est pas du flamenco traditionnel mais du flamenco moderne. On a fait un triomphe aux deux superbes filles et au beau gars très typé qui nous ont offert cette prestation remarquable.
     

    J4 - L'Orchestra - Spectacle de flamenco
     

    J4 - L'Orchestra - Spectacle de flamenco
     

    Après le dîner toujours aussi bon, nous allons au salon de la Cascade écouter Lara, la violoniste virtuose puis au Savannah Bar danser un moment avant d’aller se coucher.
     

    J4 - L'Orchestra - Salon de la cascade
     

    J4 - L'Orchestra - Salon de la cascade - Lara la violoniste


    Encore une belle journée.

     

    J 5 - Mercredi 4 octobre - Escale à Lisbonne

    Nous profitons d’un nouveau lever du soleil depuis notre balcon. C’est toujours aussi beau.
     

    J5 - L'Orchestra - Arrivée à Lisbonne au lever du jour
     

    Le bateau remonte lentement l’estuaire du Tage, passe devant la tour de Belém puis sous le grand pont suspendu du 27 avril et s’approche de son mouillage en bas du quartier d’Alfama.

    Avec l’éclairage du soleil matinal, le paysage est magnifique.
     

    J5 - L'Orchestra - Arrivée à Lisbonne -Quartier d'Alfama
     

    Les manœuvres d’accostage sont longues car un autre bateau de croisière arrivé avant nous limite l’espace libre.
     

    J5 - L'Orchestra - Amarrage
     

    Il est plus de 9 h quand nous pouvons descendre à terre. C’est l’occasion de voir notre bateau en entier.
     

    J5 - Lisbonne - L'Orchestra à quai - Descente des passagers
     

    J5 - Lisbonne - L'Orchestra à quai
     

    Pour une fois, Sylvie et Edith ne sont pas avec nous, ayant choisi avant le départ de faire l’excursion à Sintra. 

    Comme nous avions passé 4 jours à Lisbonne en 2014 et que nous n’avons pas beaucoup de temps aujourd’hui, nous choisissons d’utiliser les bus touristiques Hop On Hop Off qui font le tour de tous les sites intéressants et dont on peut descendre quand on veut puis remonter dans le suivant.
     

    J5 - Lisbonne - Le bus Hop On Hop Off
     

    On y parle toutes les langues. Quand la sono marche, ce qui n’était pas le cas pour nous.
     

    J5 - Lisbonne - Dans toutes les langues
     

    Au hasard des rues et avenues que le bus emprunte, nous admirons quelques façades d’immeubles entièrement recouvertes de faïences et nous voyons aussi quelques affiches appelant à manifester pour obtenir de meilleurs salaires et plus de droits. Comme chez nous.
     

    J5 - Lisbonne - Réclamations syndicales
     

    Nous descendons du bus au mirador São Pedro de Alcãntara qui domine les quartiers Rosso et Sant’Anna jusqu’au château São Jorge sur la colline en face.
     

    J5 - Lisbonne - Mirador San Pedro Alcantara
     

    J5 - Lisbonne - Mirador San Pedro Alcantara
     

    Nous décidons de descendre à pied jusqu’en bas de la colline par les rues São Pedro de Alcãntara, de Misericordia et do Alecrim. Nous passons à l’arrivée de l’Ascensor de Glória, un funiculaire qui démarre sur la place dos Restauradores.
     

    J5 - Lisbonne - Ascensor de Gloria
     

    Tout à côté, la façade bien triste de l’église São Roque domine le Largo Trinidad Coelho. Construite à partir de 1565, elle a résisté au tremblement de terre de 1755. Après l’épidémie de peste qui frappa la ville en 1505, le roi Manuel 1° envoya une délégation à Venise pour ramener des reliques de Saint Roch, le protecteur des victimes de la peste, reliques qui furent installées dans une chapelle située dans le Barrio Alto. Chapelle qui devint cette église.

    On entre par curiosité. Une bonne idée car l’intérieur est magnifique avec, en particulier, un plafond plat en bois entièrement peint de fresques et l’extraordinaire chapelle de St Jean Baptiste qui fut construite à Rome, démontée pour être amenée en bateau puis reconstituée dans l’église.
     

    J5 - Lisbonne - Église Sao Roque
     

    On arrive à la place Luís de Camões ornée d’une grande statue du célèbre poète portugais du 16° siècle dont l’œuvre la plus connue est Les Luisades publiée en 1572.
     

    J5 - Lisbonne - Place de Camões
     

    On remarque les beaux trottoirs de cette rue dont le pavage fait des dessins.
     

    J5 - Lisbonne - Trottoirs pavés dans la rue du duc d'Albuquerque
     

    Finalement, nous arrivons à la place Duque de Terceira près de la gare Cais de Sodré où nous reprenons un bus rouge pour rejoindre Belém.

    Nous descendons du bus et marchons près de l’eau. Je remarque ces moignons de chaines rongés par la rouille sur la berge du Tage. Depuis quand sont-ils là ?
     

    J5 - Belém - Anneau rouillé au bord du Tage
     

    Voici le monument des Découvertes, le Padrão dos Descobrimentos, érigé en 1960 à la mémoire des navigateurs portugais des 15° et 16° siècles à l’occasion du 500° anniversaire de la mort de Henri le Navigateur. Le monument évoque une caravelle. Henri le Navigateur se tient à la proue, une caravelle entre ses mains et une cohortes de 32 personnages liés aux grandes découvertes le suivent, pour moitié de chaque coté de l’édifice. Parmi les personnages les plus célèbres, notons Vasco de Gama, Magellan, Bartolomeo Diaz, Alfonso de Albuquerque et le roi Alfonso V.

    Les habitants de Lisbonne qui appréciaient modérément l'esthétique des réalisations d'António de Oliveira Salazar, surnomment ironiquement ce monument "Poussez pas derrière !" 

     

    J5 - Belém - Padrão dos Descobrimentos
     

    J5 - Belém - Padrão dos Descobrimentos
     

    J5 - Belém - Padrão dos Descobrimentos

    Un peu plus loin, se dresse la fameuse tour de Belém qui fut construite entre 1514 et 1519 par le roi Manuel 1° du Portugal. C’est l’une des œuvres majeures de l’art manuélin où les influences mauresques se manifestent dans la délicate décoration des fenêtres et des balcons cintrés, des échauguettes et des coupoles. Elle aurait été construite au milieu du Tage pour défendre son embouchure mais le terrible tremblement de terre de 1755 aurait déplacé le fleuve, amenant la tour près du bord, ce qui simplifie bien l’accès des cohortes de touristes car c’est un haut lieu symbolique de l’histoire du Portugal.
     

    J5 - Belém - La tour
     

    J5 - Belém - La tour
     

    Près de là, un monument en forme d’hydravion que nous n’avions pas vu lors de notre première visite en 2016.

    C’est un monument commémoratif à la première traversée aérienne de l’Atlantique Sud depuis Lisbonne jusqu’à Rio de Janeiro en 1922 par Gago Montinho associé à Sacadura Cabral, autre pionnier de l’aviation portugaise. Il fallait avoir une sacrée dose de courage pour se lancer dans un tel voyage avec un engin aussi rudimentaire.
     

    J5 - Belém - Monument de Gago Montinho
     

    Nous traversons route et voie ferrée par une passerelle pour aller voir le célèbre monastère dos Jerónimos.

    Nous n’avons pas le temps de retourner voir les dentelles de pierre de l’intérieur surtout avec la file d’attente de plusieurs centaines de mètres. Nous nous contentons d’admirer l’extérieur qui est déjà magnifique.
     

    J5 - Belém - Monastère dos Jerònimos
     

    J5 - Belém - Monastère dos Jerònimos
     

    Il est temps de penser à rentrer. Nous retraversons voie ferrée et autoroute,  cette fois par un passage souterrain, pour reprendre le bus rouge qui va nous ramener au centre de Lisbonne. Le circuit nous emmène dans les quartiers modernes d’Amoreiras. De beaux immeubles de verre et d’acier à l’architecture futuriste, contrastant furieusement avec les volutes et fines sculptures du monastère.
     

    J5 - Lisbonne - Quartier d'Amoreiras
     

    J5 - Lisbonne - Quartier d'Amoreiras
     

    L’itinéraire emprunte ensuite la belle Avenida da Libertade, qui descend de la place Marqués de Pombal jusqu’à la place dos Restauradores et son obélisque à la gloire de la restauration de l’indépendance portugaise en 1640 après soixante années sous domination espagnole. L’obélisque porte les noms et les dates des batailles menés durant cette guerre.
     

    J5 - Lisbonne - Place Don Pedro IV
     

    Nous descendons du bus pour continuer à pied vers la place do Commercio.

    Nous passons devant l’originale gare centrale de Rossio à l’étonnante façade de style manuélin avec son abondance de motifs décoratifs et de références aux conquêtes portugaises. Les deux portes d’entrée sont en forme de fer à cheval et la façade pourvue de fenêtres tarabiscotées est surmontée d’un petit clocher. Autrefois gare centrale de la ville où les trains arrivaient par un long tunnel de 2600 m, elle est maintenant supplantée par la gare d’Oriente plus moderne.
     

    J5 - Lisbonne - Place Don Pedro IV - Gare centrale Rossio
     

    Nous débouchons sur une nouvelle place, la place Dom Pedro IV et sa jolie fontaine. Parmi les nombreux magasins qui bordent la place, une très originale boutique vendant exclusivement des sardines en boite nous a interpellé. Les boites de sardines y sont traitées comme des œuvres d’art.
     

    J5 - Lisbonne - Fontaine de la place Don Pedro IV
     

    J5 - Lisbonne - Place Don Pedro IV - Maison de la sardine
     

    Voici la belle et immense place do Commercio et ses immeubles grandioses aux façades jaunes.
     

    J5 - Lisbonne - Sur la place Commercio
     

    Elle est dominée par l’imposant arc de triomphe qui ouvre sur la rue Augusta. Situé en bordure nord de la place, sa construction a débuté en 1759 alors que tout le quartier de Baixa avait été détruit par le tremblement de terre de 1755. Il marque la limite entre la ville proprement dite et les bords du Tage.
     

    J5 - Lisbonne - Place Commercio et Arc rue Augusta
     

    Les jolis tramways si typiques de Lisbonne méritent la photo.
     

    J5 - Lisbonne - Tramway place Commercio
     

    Comme partout, la place sert de présentoir à d’originales œuvres d’artistes divers. Aujourd’hui, c’est cette forme zigzagante chromée qui rappelle une œuvre similaire que l’on peut voir à Montpellier, place du père Louis.
     

    J5 - Lisbonne - Sculpture sur la place Commercio
     

    Il ne reste plus qu’à remonter le long du Tage en admirant d’originales façades pour retrouver notre ville flottante qui nous attend sagement.
     

    J5 - Lisbonne - Avenue Infante Enrique
     

    J5 - Lisbonne - Les pentes d'Alfama
     

    Au passage, nous admirons un bateau de pêche traditionnel très coloré. Quel contraste avec notre mastodonte !
     

    J5 - Lisbonne - Bateau de pêche traditionnel et l'Orchestra
     

    Nous avons bien profité du créneau de liberté alloué puisque nous sommes revenus à bord à 16h30.

    À 17h précises, le bateau s’éloigne du quai.
     

    J5 - Lisbonne - L'Orchestra quitte Lisbonne
     

    Nous descendons le Tage en direction de la haute mer à petite vitesse en longeant Lisbonne puis Belém.
     

    J5 - Lisbonne - L'Orchestra défile devant les bords du Tage
     

    J5 - Lisbonne - L'Orchestra défile devant les bords du Tage - Place Comercio
     

    Nous passons sous l’immense pont suspendu du 27 avril. Il est à deux étages, les véhicules roulent en haut et les trains circulent en dessous.
     

    J5 - Lisbonne - Passage sous le pont du 27 avril
     

    J5 - Lisbonne - Passage sous le pont du 27 avril
     

    Quand on passe à la verticale du pont, le roulement des véhicules crée une étonnante vibration continue.

    J5 - Lisbonne - Passage devant la tour de Belém

     
    Une nouvelle fois, nous avons droit à un beau coucher de soleil sur l'océan. Un spectacle dont on ne se lasse jamais.

    J5 - Lisbonne - Coucher de soleil sur l'océan

    Le spectacle de 20 h dans le grand théâtre présente ce soir une version raccourcie de l’opéra de Carmen. Une prestation remarquable encore une fois avec Lara la violoniste virtuose tandis que nous retrouvons le danseur et les danseuses du spectacle de flamenco de la veille et celles du spectacle du deuxième soir.

    Une belle journée.

     

    J 6 - Jeudi 5 octobre - En mer

    Le temps est toujours au beau mais il y a du vent et l’océan est agité. De belles vagues hérissées d’écume. Ils ont sorti les moutons aurait dit notre beau-frère Théo. Pourtant le navire ne bouge quasiment pas, juste une sorte de vibration.

    Magnifique spectacle.
     

    J6 - L'Orchestra - Navigation vers Gibraltar 


    J6 - L'Orchestra - Navigation vers Gibraltar - Sur le pont arrière

    Nous assistons à une présentation du navire. On y apprend que l’"Orchestra" construit à Saint-Nazaire a couté 480 millions d’euros, qu’il est propulsé par cinq moteurs diesel développant 75 000 cv et dispose de générateurs produisant 16 MW plus 3 de secours produisant 12 MW.

    J’ai posé la question du carburant utilisé et on ne m’a pas répondu. Mais sur Internet on trouve tout. Le bateau carbure au fuel lourd et consomme pas moins de 20 T par jour.

    On nous montre une diapositive listant la quantité de nourriture embarquée. C'est impressionnant : 37 000 œufs, 6,5 T de volaille, 8,5 T de poisson, 9 T de viande, 30 T de fruits, 7 T de légumes, 22 T de salade, 10 T de pommes de terre, 5 T de riz et 10 T de farine. Pour une seule semaine. La logistique ne doit pas être simple.
     

    J6 - L'Orchestra - Présentation du bateau - Approvisionnement pour une semaine
     

    Vers 11 h, on approche du détroit de Gibraltar. Les côtes marocaines bien plus proches que les côtes espagnoles sont parfaitement visibles.
     

    J6 - L'Orchestra - Passage du détroit de Gibraltar - La côte marocaine
     

    On croise ou double de nombreux bateaux car il y a beaucoup de trafic dans ce passage obligé.
     

    J6 - L'Orchestra - Passage du détroit de Gibraltar
     

    J6 - L'Orchestra - Passage du détroit de Gibraltar
     

    Le catamaran faisant la navette entre Algesiras et Tanger passe derrière nous.
     

    J6 - L'Orchestra - Détroit de Gibraltar - Le ferry Algesiras Tanger
     

    Nous invitons Sylvie et Edith à venir déguster la bouteille de Málaga Virgen offerte par Cristina et Virginia dans notre cabine. Un moment bien sympathique. Décidemment, on les aime bien toutes les deux.
     

    J6 - L'Orchestra - Apéritif dans notre cabine avec Edith et Sylvie
     

    Cet intermède nous a empêché de voir le rocher de Gibraltar et nous devons nous contenter de la côte marocaine bien nuageuse.
     

    J6 - L'Orchestra - Passage du détroit de Gibraltar - La côte marocaine
     

    Une fois en Méditerranée, le vent et la mer se calment.

    Pour ce soir, la consigne est tenue élégante. Nous allons au théâtre où nous avons droit à un nouveau spectacle magnifique de chansons italiennes avec les superbes danseuses habituelles et la jolie acrobate qui nous fait un étonnant numéro pendue à des foulards.
     

    J6 - L'Orchestra - Tenue élégante pour la soirée à bord
     

    Au Savannah Bar, nous retrouvons les officiers de l’équipage qui sont là pour faire danser les passagers et passagères. J’avais remarqué une grande blonde parmi les officiers mais c’est d’abord une jeune marocaine qui m’a attrapé. Ensuite j’ai pu aller inviter la blonde aux cheveux longs qui était russe. La suivante était brune et ukrainienne. Puis j’ai invité Veronica, l’italienne dont j’avais fait la connaissance au karaoké le premier soir.
     

    J6 - L'Orchestra - Danse avec Veronica
     

    Le dîner à l’Hibiscus est toujours aussi délicieux. Nous profitons d’être tous bien habillés pour prendre une photo de groupe avant d’aller au Shaker Bar écouter le concours de chant où Christian se produit en chantant Imagine. C’est une chanteuse à la belle voix qui a gagné avec un excellent Let it be. Les Beatles étaient à l'honneur.

    J7 - L'Orchestra - Le groupe de montpelliérains

     

     

    J 7 - Vendredi 6 octobre - Escale à Alicante

    Il fait à peine jour quand on entre au port d’Alicante. Nous descendons vers 9h30 pour prendre le bus qui nous emmène à l’entrée du port.

    Toujours en compagnie d’Edith et Sylvie, nous commençons par le château Santa Barbara qui domine la ville. La montée se fait par un ascenseur souterrain que nous avions emprunté en 2016. La promenade dans les restes du château offre de magnifiques points de vue sur la ville, la côte et le port où notre navire et un deuxième bateau de croisière se détachent.
     

    J7 - Alicante - Panorama depuis la citadelle Santa Barbara
     

    J7 - Alicante - Panorama depuis la citadelle Santa Barbara
     

    J7 - Alicante - Citadelle Santa Barbara

    J7 - Alicante - Citadelle Santa Barbara
     

    Après être redescendus, nous marchons dans les rues pour profiter de l’ombre car il fait déjà chaud, 28° à midi. Nous passons par la basilique Santa María, plus ancienne église de la ville qui a remplacé une mosquée. Beau portail d’entrée et magnifique retable tout en bois doré à l’intérieur. Cette église est le point de départ d’un chemin de Compostelle qui m’intéresse, le Camino del Sureste. À l’intérieur, une statue de Saint Jacques placé au-dessus d’une grande coquille.
     

    J7 - Alicante - Église Santa María
     

    J7 - Alicante - Église Santa María
     

    J7 - Alicante - Église Sta María - Statue de St Jacques
     

    Dans la rue Villavieja voisine, les premiers marquages indiquant le chemin sont affichés.
     

    J7 - Alicante -Début du chemin Sureste vers Compostelle
     

    Nous continuons par la calle Jorge Juan qui nous conduit à une jolie place où plusieurs terrasses de bars s’allongent à l’ombre des arbres. Pause obligatoire permettant grâce au Wi-Fi du bar d’envoyer des nouvelles.

    Par la calle Mayor, nous marchons jusqu’à la cathédrale San Nicolas de Bari au style très sobre. Sur ses murs, plusieurs inscriptions indéchiffrables sont peintes.
     

    J7 - Alicante - Cathédrale Saint Nicolas de Bari
     

    Un très discret cadran solaire est peint au-dessus du tympan.
     

    J7 - Alicante - Cathédrale Saint Nicolas de Bari - Cadran solaire
     

    Nous revenons vers le bord de mer pour arpenter la magnifique Explanada de España et son revêtement en pavés multicolores. À l’extrémité, la place de la Puerta del Mar est dominée par la silhouette de l’Ayuntamiento.
     

    J7 - Alicante - Paseo Explanada de España
     

    J7 - Alicante - Paseo Explanada de España
     

    J7 - Alicante - Place Puerta del Mar et l'Ayuntamiento
     

    Pour patienter jusqu'à l’heure du retour au bateau, on s’installe sur la grande plage del Postiguet où il y a pas mal de monde. Baignade agréable car l’eau est bonne bien que pas très propre.

    La vue sur le château et la ville est magnifique.
     

    J7 - Alicante - La citadelle et la ville vues de la plage Postiguet
     

    En rentrant au bateau, nous allons récupérer les billets pour emprunter demain à Maó les chaloupes qui doivent nous conduire à terre car le navire ne peut pas entrer dans le port trop étroit. Il restera donc à l’ancre en mer.

    Ce soir encore une soirée spéciale, tout en blanc cette fois-ci.

    Le spectacle présenté était un ventriloque assez marrant mais qui n’arrivait pas à la hauteur des précédents spectacles.

    J’ai de la fièvre et mal à la tête, donc pas de soirée danse. Peut-être une insolation attrapée sur la plage ?

     

    J 8 - Samedi 7 octobre - Escale à Minorque

    Une journée ratée. Mon état de santé s’est aggravé et je ne me sens pas en état de descendre à terre. Le bateau est effectivement à l’ancre à quelques encablures de l’entrée du port de Maó, blotti au fond de sa ria longue de six kilomètres. Maó en catalan, ou Mahón en castillan, est l'un des ports les mieux situés stratégiquement en Méditerranée occidentale. Il aurait été fondé par les Carthaginois et fut occupé par les Romains, les Ottomans, le royaume d’Aragon et même les Anglais. 

     

    J8 - Minorque - La côte de l'île vue du bateau
     

    Pendant qu’Hélène profite de l’escale, je passe la journée couché, incapable de me lever et même d’aller manger. Dans l’après-midi, je réussis enfin à me lever et monte sur le pont supérieur regarder le manège des chaloupes de sauvetage qui ramènent les passagers à bord.
     

    J8 - Minorque - Chaloupe en route vers Moa
     

    J8 - Minorque - Chaloupe de sauvetage de l'Orchestra
     

    Apparemment, je ne suis pas le seul à être malade. Plusieurs personnes du groupe sont aussi touchées et il y a plusieurs absents au dîner.

     

    J 9 - Dimanche 8 octobre - Escale à Olbia

    Mon état de santé ne s’étant pas amélioré, je passe à nouveau la journée couché et sans manger. Bon, il n’y a pas grand-chose à voir à Olbia mais quand même, cela aurait été agréable de descendre à terre.

    Evidemment, pas de spectacle non plus le soir à 20h.

     

    J 10 - Lundi 9 octobre - Escale à Gênes

    Comme nous dormons toujours avec la baie vitrée grande ouverte, nous somme réveillés par les bruits du port. La navire est en train de s’amarrer tandis qu’un autre bateau de la compagnie, encore plus gros est à quai à coté de nous.
     

    J10 - Gênes - Arrivée dans le port
     

    J10 - Gênes - Le MSC Seaview amarré près de l'Orchestra
     

    Hélène me ramène le petit-déjeuner. C’est bien agréable de manger et boire quelque chose.

    Ce n’est toujours pas la forme mais je peux me lever et à midi, vais déjeuner à la cafétéria. Sylvie et Edith sont malades elles aussi.

    Faute de descendre à terre, je monte sur le pont supérieur admirer la vue sur la ville.
     

    J10 - Gênes - La ville vue de l'Orchestra
     

    J10 - Gênes - La ville vue de l'Orchestra
     

    J10 - Gênes - La ville vue de l'Orchestra
     

    Une très belle ville que nous avions visitée en mai 2017 en revenant des Cinque Terre. J’aurais bien aimé revoir le Duomo San Lorenzo à la façade rayée de blanc et noir et gardée par deux belles statues de lion, la place Da Ferrari et l’extraordinaire via Garibaldi et ses magnifiques palais.

    Au départ du bateau en fin d’après-midi, la ville est fugitivement éclairée d’un beau rayon de soleil orangé qui me fait encore plus regretter de n’avoir pu descendre à terre.
     

    J10 - Gênes - La ville vue de l'Orchestra au moment du départ
     

    Le soir, je peux aller assister au spectacle et aller dîner avec nos compagnons de voyage.
     

    J10 - L'Orchestra - Spectacle final

     

    J 11 - Mardi 10 octobre – Retour

    Cette dernière nuit à bord a été bonne. Nous sommes réveillés vers 7h30. Le navire arrive en rade de Marseille. Un autre bateau de croisière nous suit à quelque distance.
     

    J11 - Orchestra - Arrivée à Marseille avec un autre navire
     

    Marseille est noyée dans une brume venant de la mer qui donne un aspect fantomatique au paysage. Notre Dame de la Garde est à peine visible.
     

    J11 - Orchestra - Arrivée à Marseille - Notre Dame de la Garde dans la brume
     

    J11 - Orchestra - Entrée au port de Marseille
     

    J11 - Orchestra - Le port de Marseille
     

    L’entrée au port est très lente comme d’habitude et nous avons le temps de profiter du spectacle avant de passer aux choses sérieuses, libérer la cabine, aller déjeuner et se préparer à débarquer.

    Tout se passe sans aucun problème, l’affaire étant remarquablement organisée comme pendant toute la croisière. Récupération des bagages puis de la voiture. Seule petite mauvaise surprise, les 140 € à payer pour le parking.

    Quant au retour à Montpellier, ce n’est qu’une formalité sous l’habituel soleil méditerranéen.

     

     

    Finalement, je ne reviens pas déçu de cette expérience pour laquelle je n’étais pas favorable au départ. C’est évidemment dommage que les trois derniers jours aient été gâchés par ma maladie. Mais qu’y faire ?

     

    Le séjour sur le bateau s’est très bien passé. Le fait d’être un petit groupe d’amis a certainement contribué à notre adaptation rapide à la vie à bord. Le navire était immense mais tout était très bien signalé et on se retrouvait facilement et rapidement dans l’apparent dédale de couloirs, d’escaliers et de ponts.

    Les repas étaient délicieux, le seul petit problème étant parfois de trouver une place dans l’immense cafétéria mais nous avons vite compris quelles étaient les heures où l’affluence était moindre. L’idée de dîner le soir tous ensemble au restaurant Hibiscus était excellente car elle nous permettait de nous retrouver entre nous et de discuter de notre journée tout en nous "imposant" d’être raisonnable sur la nourriture puisque nous étions servis à table dans une ambiance élégante et très cosy.

    Le fait de partager l’espace finalement assez limité du navire avec plus de 2 000 personnes n’est pas un souci. Sauf à quelques moments particuliers, on ne se rend pas compte d’un tel nombre.

    L’organisation est extraordinaire. Le moindre détail est pensé, ce qui contribue sans doute à effacer la multitude.

    Les décors étaient magnifiques, parfois exagérément luxueux. Dans tous les bars, immenses, des fauteuils confortables étaient disponibles pour écouter les musiques variées et les serveurs ne venaient pas nous harceler pour nous proposer des boissons.

    Le personnel, originaire de 62 pays différents, était d’une efficacité et d’une gentillesse parfaites, que ce soit pour le service à table, l’entretien des cabines ou la sécurité à bord prise très au sérieux.

    Le seul aspect négatif est l’importance exagérée de l’argent. Comme je l’ai déjà écrit plus haut, la croisière est une belle entreprise où tout est fait pour pomper le maximum d’argent aux croisiéristes. Les boutiques vendant toutes sortes d’articles de luxe, le casino, le coût élevé des consommations et de certaines prestations dont une large publicité était faite quotidiennement, les incitations pour faire des excursions aux escales, le prix des navettes pour nous emmener en ville, tout concourt à pousser à la dépense, à commencer par le système de la carte personnelle qui permet de tout payer sans jamais sortir d’argent et donc, sans presque s’en apercevoir.

     

     

    Malgré ce bilan largement positif, je ne pense pas que nous repartirons faire une croisière car ce n’est pas le mode de vacances qui nous convient. Celle-ci restera malgré tout un excellent souvenir grâce à nos fidèles compagnes Edith et Sylvie et grâce aux retrouvailles à Málaga avec mes amies du chemin Cristina et Virginia qui nous ont permis de passer une excellente journée. Qu’elles en soient remerciées.

     





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  • Commentaires

    1
    JLouis et Brigitte
    Jeudi 26 Octobre 2023 à 11:33

    Quelle chance Max et Hélène d'avoir fait cette croisière MSC avec vous. Privés de "jambes", nous venons, grâce à vous  de découvrir, visiter tous ces lieux historiques, édifices, jardins magnifiques.  Malaga, Cadiz et ses têtes de morts colorés, la descente du Tage. Toujours à l'affût des Chemins de St Jacques. Rien n'est oublié : les levers et couchers de soleil, la vie à bord, les loisirs, les spectacles, la bonne ambiance du groupe. Un petit coup de Malaga avec les inséparables et rigolotes narbonnaises. La vie à bord de ce mastodonte avec une logistique époustouflante, un personnel attentionné, souriant. Avec tes talents de conteur, ta curiosité, ton oeil avisé, tes connaissances historiques, nous sommes reconnaissants et te remercions de ce reportage passionnant de cette croisière qui devient d'un seul coup inoubliable.Dommage que le "virus à bord" ait gâché tes derniers jours. On vous embrasse tous les deux. Encore grand merci.

      • Jeudi 26 Octobre 2023 à 12:43

        Bonjour Brigitte et Jean-Louis. Merci pour ces compliments qui me font grand plaisir et me payent du temps passé à rédiger ce récit.

        J'espère que vous aurez apprécié cette croisière autant que nous. Amitiés. Hélène et moi vous embrassons.

    2
    Bernard
    Jeudi 26 Octobre 2023 à 14:03

    Bravo Max, je viens de faire une première découverte par l'image de ce superbe voyage méditerranéen et comme d'habitude tu sais très bien mettre en valeur tant la beauté des sites et paysages que la joie et le plaisir des voyageurs ; et ce grâce à des prises de vues magnifiques.

    Il me reste maintenant à apprécier ton commentaire que ne fera que valoriser ce reportage et montrer ainsi le "merveilleux" de ce périple ensoleillé où visiblement Hélène à pris le plus grand plaisir.

    Au plaisir de découvrir votre prochaine aventure et bises à vous.

    Bernard

     

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