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COSTA DAURADA
Petit voyage de 4 jours en bus sur la Costa Daurada par l'intermédiaire de notre association Danse Évasion.
La Costa Daurada est le nom donné à la partie de la côte méditerranéenne espagnole située au sud de Barcelone. Elle s’étire sur 81 kilomètres entre Sitges et le delta de l’Èbre, dans la province de Tarragona.
Outre ses vastes plages de sable doré (d’où son nom), la zone compte plusieurs attractions touristiques intéressantes sur le plan historique telles les villes de Tarragone et Reus ou sur le plan naturel comme le delta de l’Èbre et les collines de l’arrière-pays.
Par l’intermédiaire de l’association Danse Évasion, nous avons participé à une excursion de 4 jours dans cette belle région avec, au programme, la visite de la ville de Tarragone, classé à l’UNESCO pour ses vestiges romains, et une journée dans le delta de l’Ebre, immense réserve naturelle comparable à notre Camargue.
Récit de ces 4 jours en compagnie de quelques amis (ies) et connaissances où il nous a suffi de suivre le mouvement.
Dimanche 3 Novembre
Au départ de Montpellier, nous retrouvons Jean-Jacques et Michelle, Mado, Evelyne, Armelle, Gilles et Annick, eux aussi membres de l’association. Le trajet par les autoroutes A9 et AP7 est tranquille dans un bus très confortable, ponctué par un arrêt café et un arrêt repas sur des aires d’autoroute.
Un drôle d’engin à trois roues attire tous les regards sur la première aire.
Partis sous un ciel gris, la fin du parcours se déroule sous de fortes averses.
Nous arrivons à Salou sous la pluie pour découvrir que nous ne sommes pas seuls. Notre groupe ne comprend pas seulement les passagers de ce bus comme je le croyais, mais de six, ce qui fait un total de plus de 300 personnes. Moi qui n’aime pas les voyages organisés, je suis servi !
L’hôtel qui nous accueille est impeccable. La réception est très efficace et les chambres sont très confortables, grandes, avec un balcon donnant sur le jardin intérieur et la piscine, sur laquelle la pluie tombe toujours aussi intensément.
Le programme du séjour est légèrement modifié. À cause des terribles inondations des jours précédents dans la région de Valence, les autorités ont prudemment décrété une alerte jaune jusqu’au lendemain midi, ce qui annule la visite prévue au marché de Cambrils, station touristique voisine. Marché qui n’a lieu que le mercredi... Ce qui veut dire que, de toute façon, nous ne l'aurions pas vu...
Le soir, nous découvrons la salle à manger où vont se dérouler nos repas. Le service est bien organisé avec des horaires décalés pour les différents groupes afin d'éviter les bouchons et plusieurs buffets proposant des plats délicieux et variés. Il va falloir être raisonnable...
Après le repas, la grande salle du bar accueille les clients pour une soirée danse. L’orchestre annoncé est remplacé par un simple DJ qui fait l’effort de mettre un peu de musique dansante (paso, cha-cha, tango, rock et autres) avant de glisser rapidement vers de la musique disco. Ce qui ne nous empêche pas de passer une bonne soirée et de bien danser.
Lundi 4 Novembre
Le petit-déjeuner est à la hauteur du dîner de la veille. Parmi le vaste choix disponible, j’ai particulièrement apprécié les délicieux croissants.
La sortie à Cambrils annulée, la matinée est donc libre, et nous en profitons pour aller visiter cette ville de Salou où nous sommes installés.
Salou est la capitale touristique de la Costa Daurada et bénéficie de la proximité immédiate du complexe de loisirs de PortAventura, mais est intéressante à voir. C’est une station balnéaire de 30 000 habitants qui s’étire le long de l’immense plage du Llevant et a débordé vers les criques et petites plages qui la bordent.
Nous descendons jusqu’à la promenade du bord de mer, le passeig Jaume 1. Il ne pleut plus et le ciel commence à se dégager mais tout est encore bien mouillé.
À l’extrémité nord, le promontoire d’Els Pilons s’avance dans la mer et offre une large vue sur la baie. Des œuvres d’art y sont installées, preuve que l’endroit doit être très fréquenté.
Un beau chemin de promenade en bois longe la mer en faisant le tour des anciens remparts à la pointe des Ferreries et nous emmène de plage en plage.
La pointe des Lazarets est décorée d'un ensemble de deux statues de Natália Ferré, représentant le roi Jaume 1 et trois enfants sur un rocher jouant avec des bateaux.
Jaume 1 est le héros local. Il s’agit du roi Jacques 1° d’Aragon né en 1208 à Montpellier et qui fut roi d’Aragon et de Mallorca de 1229 à 1276.
Fils de Pierre II le Catholique, roi d’Aragon, et de Marie de Montpellier, après une enfance difficile, il fut marié à l’âge de 13 ans avec Aliénor de Castille alors âgée de 19 ans et désigné comme roi d’Aragon.
Le point d’orgue de son règne fut la conquête des îles Baléares qui servaient de repaire à de nombreux pirates mauresques qui perturbaient le commerce maritime dans toute la Méditerranée occidentale.
C’est à partir de Salou et des autres ports de la côte catalane que la flotte prit la mer le 5 septembre 1229. Elle était composée de 155 navires à voiles blanches transportant 1500 chevaliers et 15 000 soldats en majorité catalans. Ces troupes débarquèrent à Majorque le 11, battirent l’armée maure mais ne réussirent à s’emparer de Medina Majorca (le Palma d’aujourd’hui) que fin décembre après 3 mois de siège. La conquête ne fut réellement achevée qu’en 1232 et l’île fut rattachée au royaume d’Aragon.
Au fil de la matinée, le temps s’est levé, le ciel s’est dégagé et, grâce au soleil, il fait carrément chaud.
Nous continuons notre promenade le long de ce très agréable bord de mer, passant de plages en promontoires rocheux à la belle couleur rouge.
Les immeubles s’alignent tout le long du bord de mer, parfois perchés sur les falaises. Certains appartements doivent bénéficier d’une vue splendide.
Le long de la petite plage du Lazarets, nous découvrons une magnifique fresque peinte sur un mur représentant le départ de la flotte catalane vers les Baléares. Certains ont peut-être remarqué que l'un des navires porte le nom de "Monpeller".
Comme le précise la légende en catalan, il y avait tellement de voiles que la mer semblait blanche.
Nous revenons ensuite sur le passeig Jaume 1 et ses magnifiques palmiers qui borde la longue plage de sable.
Un grand monument représentant encore le roi Jacques 1° dit le Conquérant s’élève sur la place.
Sur le côté, on peut lire une inscription explicative en espagnol.
"Au roi conquérant qui agrandit la patrie par les chemins de la mer"
"Les provinces de la Couronne d’Aragon"
"28 novembre 1965"
Les drapeaux de Salou, d’Espagne, de la Catalogne et de l’UE flottent au vent.
L’heure tournant, nous rentrons à l’hôtel pour ne pas rater le délicieux déjeuner qui nous attend.
L’après-midi est consacrée à la visite de la ville de Tarragone, à une dizaine de kilomètres de Salou.
Tarragone est une très ancienne cité. Les Carthaginois y auraient établi marchés et comptoirs dès 1500 avant JC et ce furent les Romains qui fondèrent la ville à la fin du 2° siècle avant JC sous le nom de Tarraco et en firent la capitale de la péninsule ibérique. Les empereurs romains Auguste, Galba, et Hadrien y résidèrent lors de leurs séjours en Espagne.
Elle fut envahie par les Wisigoths en 464 puis par les Maures en 714. Plus tard, au cours de la guerre d’indépendance espagnole, elle fut assiégée à trois reprises par les troupes de Napoléon qui massacrèrent la population.
Aujourd’hui, c’est une ville de 135 000 habitants et un port important qui alimente le plus grand centre pétrochimique d’Espagne.
De la riche période romaine, la ville a gardé de nombreux sites archéologiques intéressants, remparts, cirque, amphithéâtre, forum, tous inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
On peut y voir également la cathédrale Sainte Thècle qui domine la ville de son imposante façade romane.
Le bus nous dépose au sommet de la colline à proximité des remparts de la ville ancienne. Le temps a fini par se lever et c’est sous le soleil que nous entamons la visite de la ville.
Ces remparts de 3,5 kilomètres de long, 6 m de haut et 4,5 m d’épaisseur, délimitaient la ville depuis le 2° siècle avant JC. Aujourd’hui il n'en subsiste qu’environ 1100 m et une seule des portes d’origine.
Au fil des siècles, la muraille fut remaniée à plusieurs reprises et en partie détruite car les habitants récupéraient les pierres pour construire leurs maisons. On peut encore distinguer la partie romaine aux énormes blocs de pierre provenant d’une carrière située à une douzaine de kilomètres de la ville, et la partie reconstruite au Moyen-âge avec des pierres de plus petite taille.
Nous entrons en ville par la porte del Roser et parcourons des rues étroites et pavées qui nous mènent à la calle major, rue principale où notre guide nous abandonne devant une boutique vendant, nous dit-il, le meilleur touron de toute la région. Après cette incontournable pause commerciale, nous remontons la rue qui mène droit à la cathédrale perchée en haut d’une volée d’escaliers.
La cathédrale Sainte Thècle fut construite en 1171 sur le site d’un ancien temple romain dédié à Auguste puis d’une cathédrale wisigothe et d’une mosquée. Elle est de style roman mais on y trouve des éléments gothiques. On s’aperçoit très vite que sa construction n’a pas été terminée, interrompue par une épidémie de peste.
On y remarque en particulier la grande rosace gothique de 10,5 m de diamètre au centre de la façade et le magnifique tympan réalisé en 1277 par Jaumes Cascalls, encadré des statues des 12 apôtres et des principaux prophètes.
A droite du grand portail, encastré dans la muraille, on peut voir un sarcophage de type "Bethesda", datant du 4° siècle, représentant des scènes de la vie de Jésus.
Ce type de sarcophage est extrêmement rare. En effet il n'en existe que 2 exemplaires complets, celui-ci et un autre au musée du Vatican à Rome. Le nom fait référence à l'un des miracles du Christ qui eut lieu à la piscine de Bethesda où Jésus guérit un paralytique, évènement représenté au centre du sarcophage.
Il est dommage que nous n’ayons pu visiter cette cathédrale qui contient quelques merveilles, tandis que le cloître attenant est un des plus beaux exemples de l’art roman catalan.
Un peu plus loin, nous débouchons sur la place du forum où subsistent les restes d’une porte séparant l’enceinte des cultes de la place des cérémonies.
Dans ce quartier, il est facile de repérer la position des murs du forum grâce aux couleurs du pavage du sol : la ligne sombre matérialise l’emplacement des murs tandis que les surfaces claires correspondent à la place.
Juste en contrebas du forum, se trouvait le cirque romain où se déroulaient les courses de chevaux et de chars. Ce cirque de 325 m de long, 115 de large et d’une capacité de 30 000 spectateurs fut construit au 1° siècle à l’intérieur de la ville. Aujourd’hui, ses ruines sont en partie noyées dans les bâtiments construits bien plus tard, comme les gradins nord dominés par les façades d’une rangée d’immeubles.
Seuls les gradins du virage oriental, adossé aux remparts, sont bien dégagés.
Le virage est dominé par la tour du Prétoire datant de l’époque romaine qui abritait des escaliers donnant accès à la partie basse de la ville et au forum car elle en constituait l’un des angles. Au 12° siècle, le Prétoire devint le palais des rois d’Aragon.
La porte donnant accès à la tour est décorée par une belle statue de la louve romaine allaitant Romulus et Remus.
Nous arrivons sur la plaça de la Font, en référence à la fontaine du 19° siècle que l’on y trouve, avec ses quatre visages représentant les quatre vents de la région, tramuntana, garbí, llebeig et xaloc. La place se trouve sur l’emplacement du Circus Maximus et on peut en voir quelques vestiges dans certains bâtiments entourant la place.
Au fond, se dresse la façade classique de l’hôtel de ville.
Nous rejoignons la Rambla Vella. Juste en face, l’œil est attiré par la façade rose de l’église jésuite Saint Augustin.
Au bout de la rue, nous passons devant l’une des tours rescapée de l’enceinte, encore éclairée par le soleil couchant.
Au bout de la Rambla, on débouche sur le Passeig de las Palmeres qui domine l’amphithéâtre romain. Édifié au 2° siècle en dehors de la cité et au bord de la mer, il est en partie taillé à même la roche et en partie construit en maçonnerie. Il est assez bien préservé, conservant une grande partie des gradins, l’arène et les sous-sols. Il a du mérite d’être en si bon état, étant donné que les Wisigoths y avaient construit une basilique au 6° siècle, ensuite une église romane avait pris sa place au 12° avant d’être remplacée par un couvent, puis par une prison.
Du passeig, on continue sur la terrasse de la Méditerranée qui offre une vue immense sur la mer et les installations portuaires plus au sud. Au large, des pétroliers sont à l'ancre, attendant leur tour pour décharger leur cargaison.
Au bout de la Rambla Nova, une grande statue se dresse face à la mer. Elle rend hommage à Roger de Lauria, surnommé le "grand capitaine". Né en Italie en 1250, il rejoignit la Catalogne très jeune avec sa mère, dame de compagnie de l’épouse de Pierre III d’Aragon.
Devenu amiral, il s’illustra au cours de plusieurs batailles navales auxquelles il participa au profit du royaume.
La nuit tombe lorsque nous rentrons à Salou pour profiter d’un excellent dîner au restaurant de l’hôtel et une nouvelle bien agréable soirée de danse.
Mardi 5 Novembre
La journée est consacrée à la visite du delta de l’Èbre. À 8 heures précises, tout le monde se rassemble devant l’hôtel pour embarquer dans le bus.
Avec 928 kilomètres de long, l’Èbre est le deuxième fleuve de la péninsule ibérique après le Tage. Il prend sa source aux monts des Pics de l’Europe en Cantabrie, dans le nord-ouest de l’Espagne qu’il traverse en diagonale pour venir se jeter dans la Méditerranée par un vaste delta de 320 kilomètres-carrés.
Les alluvions très abondantes que le fleuve charriait autrefois ont fait avancer profondément le delta dans la mer. Un vaste réseau de canaux d’irrigation et d’évacuation a permis la culture intensive du riz.
Le delta est aussi un parc naturel créé en 1983, constituant une vaste zone humide favorable aux oiseaux.
Mais aujourd’hui, les alluvions étant retenues par les nombreux barrages établis sur le cours de l’Èbre, le delta est en forte régression. La meilleure preuve en est la position du phare de Boda construit il y a 60 ans sur la terre ferme et qui se trouve maintenant à 6 kilomètres au large.
Après avoir quitté l’AP7 près de L'Ampolla, le bus nous emmène par de petites routes à Deltebre, gros bourg construit au bord du fleuve dans un paysage absolument plat où les rizières occupent presque toute la place, piquetées des maisons des exploitants et des bâtiments des coopératives rizicoles.
Notre guide nous fait remarquer la présence de petites boules roses ressemblant à des sucettes sur certaines tiges de riz. Ce sont des amas d’œufs d’une espèce d’escargots particulièrement nuisibles, les "pomacea canaliculata" ou escargots pommes, qui vivent dans les zones humides. Ils sont amphibies disposant d’un double système respiratoire, branchies et poumon, leur permettant de respirer aussi bien sous l’eau qu’en surface et très voraces, se nourrissant de tout ce qu'ils trouvent avec une préférence marquée pour les plantes aquatiques dont le riz.
Originaires d’Amérique du Sud, il ont été importés en Asie où il sont devenus des envahisseurs indésirables des rizières. Se reproduisant rapidement, ils ont progressivement gagné l’Inde, l’Australie, les Etats-Unis et maintenant l’Europe. Un véritable fléau dont on ne sait comment se débarrasser.
Nous continuons à rouler sur ces petites routes rectilignes mais assez étroites jusqu’au Mas de Nuri, un ensemble touristique situé presqu’à l’embouchure.On y trouve tout le nécessaire, magasins de souvenirs et de produits locaux, restaurants et point de départ des promenades en bateau sur le fleuve.
À cet endroit, le fleuve mesure environ 200 à 250 m de large et 8 m de profondeur. Mais on n’y trouve qu’un mètre d’eau douce en surface, le restant étant constitué de l’eau salée de la mer qui remonte le courant et qui peut arriver, lors des fortes tempêtes, jusqu’à Tortosa à plus de 40 kilomètres à l’intérieur des terres.
Nous embarquons sur l’un des bateaux pour la promenade sur le fleuve.
À petite vitesse, nous descendons en direction de l’embouchure dans un paysage totalement plat constitué de grandes lagunes et d’étendues où poussent joncs, roseaux et tamaris, ces arbres qui apprécient les sols à haute teneur en sel. On peut voir de nombreux oiseaux aquatiques, aigrettes, hérons, tavèles sultanes mais les flamands roses sont restés invisibles.
Nous avançons jusqu’à la limite de la mer, là où commencent les vagues.
Le bateau fait demi-tour avant de revenir tranquillement vers notre point de départ.
Sur le bateau, une jeune femme prenait les gens en photo. Au retour, des assiettes décorées des photos prises étaient proposées à la vente et ont eu un succès considérable. Bien plus sympathique qu’une simple photo papier. Une excellente idée.
Dernière épreuve, le déjeuner dans le restaurant du lieu. Étant donné le nombre important de convives, la salle à manger est bruyante mais, après une entrée salade assez banale, nous apprécions la délicieuse fideua qui nous est servie.
La fideua est un plat caractéristique du delta. C’est une paella dans laquelle le riz traditionnel est remplacé par une sorte de gros vermicelle de blé dur cuit dans un bouillon de poisson et agrémentée de crustacés et fruits de mer.
Avant de rembarquer dans le bus, nous avons le temps de trainer dans les magasins de souvenirs.
Il faut au minimum ramener un sac de riz local. Mais vendu dans un sac en toile pour qu’il se conserve mieux, selon les conseils de notre guide Sébastien.
Dernière curiosité du delta, le lotissement de Riomar, seul ensemble construit dans cet espace préservé. Les villas s’alignent au bord de la mer, sur un terrain qui est quasiment au niveau de la mer. Une position un peu dangereuse avec la montée irrémédiable des eaux. D’ailleurs, les autorités catalanes auraient pris la décision de faire évacuer toute la zone d’ici 5 ans.
Pour le retour, Sébastien nous propose de passer par Cambrils dont nous avions été privés lundi matin.
Ancienne bourgade tournée vers la pêche et l’agriculture, Cambrils est maintenant une station balnéaire réputée où le tourisme a pris le dessus.
Le bus nous dépose au début de la promenade du bord de mer. Nous n’avons pas beaucoup de temps, juste assez pour se promener sur cette belle avenue longeant le port de plaisance mais enlaidie par une "œuvre d’art contemporain" et faire quelques rapides incursions à l’intérieur de la ville.
Cela nous permet de voir une paire de rares bateaux de pêches équipés de lamparos utilisés pour la pêche nocturne, la lumière attirant les poissons vers la surface.
Nous voyons aussi une jolie sculpture rendant hommage aux pêcheurs ainsi que la tour du port, construite au 17° siècle pour défendre le port contre les incursions des pirates turcs et algériens.
Le point de rendez-vous avec le bus a été fixé près du nom de la ville, que le soleil couchant éclaire par l’arrière.
Il est temps de rentrer.
Comme les soirs précédents, nous apprécions l’excellent dîner et passons une dernière agréable soirée au bar avec le même imperturbable DJ.
Mercredi 6 Novembre
Fin du séjour, c’est le retour. Petit-déjeuner, chargement des valises et embarquement s’enchaînent rapidement et en souplesse. À 8h30 précises, nous démarrons pour le trajet retour sous un bon soleil. Dans le bus, l’ambiance est bien plus détendue qu’à l’aller. Maintenant tout le monde se connait.
Bien sûr, nous faisons l’incontournable halte à la Jonquera pour la pause repas et aussi pour le ravitaillement dans l’immense centre commercial de Gran Jonquera où le supermarché jouxte une longue et intéressante galerie marchande.
Nous voici lestés de quelques paquets supplémentaires pour la dernière étape qui nous ramène à Montpellier.
Cette courte excursion a été bien agréable et s’est très bien déroulée malgré les aléas climatiques. Nous avons réussi à nous faufiler entre les gouttes. Hébergés dans d’excellentes conditions, nous avons passé du bon temps grâce aux soirées dansantes et avons sympathisé avec de nouveaux amis. Les visites prévues nous ont fait découvrir des lieux intéressants que nous ne connaissions pas.
Un bilan positif malgré le côté assez superficiel des visites. Il faudra revenir à Tarragone et dans le delta de l’Èbre.
Merci Danse Évasion de nous avoir proposé cette escapade ibérique.
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